Aqueduc gallo-romain de Rosnarho à Crac'h à Crach dans le Morbihan

Patrimoine classé Vestiges Gallo-romain Aqueduc gallo-romain Patrimoine hydraulique

Aqueduc gallo-romain de Rosnarho à Crac'h

  • Château de Rosnarho
  • 56950 Crach
Propriété privée

Frise chronologique

Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
100
200
1700
1800
1900
2000
Ier siècle
Construction de l'aqueduc
1750
Découverte par de Robien
XIXe siècle
Étude par de Closmadeuc
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les vestiges de l'aqueduc en totalité, soit les quinze piles et la rampe maçonnée, plus le terrain (sol et sous-sol) limité par un rectangle de la longueur de l'ouvrage encore visible, soit 106 mètres, et s'étendant en largeur jusqu'à deux mètres de part et d'autre des piles de l'ouvrage (cad. C 589) : inscription par arrêté du 16 avril 2002

Personnages clés

De Robien Découvreur de l'aqueduc vers 1750
De Closmadeuc Étudiant de l'aqueduc au XIXe siècle

Origine et histoire de l'Aqueduc gallo-romain de Rosnarho

L'aqueduc gallo-romain de Rosnarho a été découvert par de Robien vers 1750 et étudié au XIXe siècle par de Closmadeuc. Ces ruines, constituées d'un alignement de piles maçonnées descendant vers la rivière Auray, appartiennent à un aqueduc qui servait très certainement à alimenter l'agglomération antique de Locmariaquer. L'ensemble du pont-aqueduc atteignait une longueur de 440 mètres. L'ouvrage principal de franchissement comprenait onze arches reposant sur douze piles installées dans le lit de la rivière ; ces piles ont été démolies pour créer et agrandir le chenal. En aval, le pont se prolongeait sur environ 160 mètres avant que la conduite ne s'enfonce dans le sol. Sur les 25 arches initiales, espacées de 2,50 mètres, quinze subsistent aujourd'hui, d'une hauteur variant de 0,80 à 1,60 mètre. La rampe qui marque l'extrémité ouest de l'ouvrage est également conservée. Les vestiges ont subi une dégradation progressive depuis le XVIIIe siècle et présentent un état de délabrement très avancé. Il s'agit du seul exemple connu en Armorique de pont‑aqueduc de l'époque gallo-romaine.

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