Aqueduc romain de Briord dans l'Ain

Patrimoine classé Vestiges Gallo-romain Aqueduc gallo-romain Patrimoine hydraulique

Aqueduc romain de Briord

  • D19
  • 01470 Briord
Aqueduc romain de Briord
Aqueduc romain de Briord
Aqueduc romain de Briord
Aqueduc romain de Briord
Aqueduc romain de Briord
Aqueduc romain de Briord
Aqueduc romain de Briord
Aqueduc romain de Briord
Aqueduc romain de Briord
Aqueduc romain de Briord
Crédit photo : Chabe01 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété privée

Frise chronologique

Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
200
300
2000
Antiquité
Construction de l'aqueduc
Début du XXe siècle
Dégagement et classement
2019
Modélisation numérique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Aqueduc romain : classement par arrêté du 8 août 1904

Personnages clés

Alexandre Sirand Explorateur de l'aqueduc au XIXe siècle
Abbé Jacquand Responsable du dégagement local en 1900

Origine et histoire de l'Aqueduc romain

L'aqueduc romain de Briord, parfois appelé aqueduc gallo‑romain de Briarette, est connu par son tunnel souterrain situé à Briord dans l'Ain ; dégagé au début du XXe siècle, il a été classé monument historique en 1904. Il captait l'eau de la Brivaz à Montagnieu, traversait la colline Saint‑Didier (Briarette) et aboutissait au vicus Brioratensis ; seule sa partie souterraine est conservée, le tunnel débouchant dans la vallée du Rhône près de la nécropole des Plantées. Installé entre le Rhône et les contreforts du Jura, le conduit, quasiment horizontal et orienté nord‑est (entrée) — sud‑ouest (sortie), a une longueur mesurée de 197,2 mètres et une dénivellation de 32 mètres, entraînant une pente notable. Creusé dans un calcaire compact, l'amont présente une ouverture large de 2,7 m, haute de 5 m et profonde de 7,5 m ; la galerie mesure environ 2 m de largeur pour une hauteur variant entre 1,6 et 2,7 m. À environ 50 m, le tracé comporte un coude à angle droit sur 3 m, interprété comme la jonction de deux équipes ayant percé depuis chaque extrémité, avec une déviation verticale de 0,7 m à la jonction. La prise d'eau sur la Brivaz montre des blocs et des assises de pierre taillée qui pourraient être les vestiges d'un ouvrage aux murs épais, détruit en 1844, et peut‑être d'un barrage relevant le niveau de la rivière. Aucune inscription antique n'a été relevée aux entrées ou à l'intérieur lors des explorations du début du XXe siècle ; un fragment paléochrétien retrouvé vers 1980 est un bloc de remploi. Le tunnel a fait l'objet d'explorations dès le XIXe siècle par Alexandre Sirand, d'un dégagement local en 1900 mené par l'abbé Jacquand avec constats de Marchand et Morgon, de financements et travaux de déblaiement au début du XXe siècle, puis d'une modélisation numérique conduite par un collectif de géomètres en 2019.

Liens externes