Arc de Germanicus à Saintes en Charente-Maritime

Patrimoine classé Vestiges Gallo-romain Arc antique

Arc de Germanicus à Saintes

  • Arc de Germanicus
  • 17100 Saintes
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Arc de Germanicus à Saintes
Crédit photo : Johan Allard - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
1666
Première restauration
1843
Déplacement de l'arc
1851
Restauration de l'arc
5 juillet 1905
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Arc de Triomphe : classement par arrêté du 5 juillet 1905

Personnages clés

Germanicus Personnage à qui l'arc est dédié.
Tibère Empereur romain à qui l'arc est dédié.
Drusus Fils de Tibère à qui l'arc est dédié.
Caius Julius Rufus Notable local ayant financé la construction de l'arc.
Prosper Mérimée Propose le déplacement de l'arc en 1843.

Origine et histoire de l'Arc de Germanicus

L'arc dit de Germanicus, situé à Saintes (Mediolanum Santonum), est un arc de l'Antiquité romaine érigé en l'an 18 ou 19 et dédié à l'empereur Tibère, à son fils Drusus et à leur neveu et fils adoptif Germanicus. Ce n'est pas un arc de triomphe, mais un arc routier à deux baies, financé par le notable local Caius Julius Rufus et placé à l'arrivée de la voie Lyon–Saintes, au niveau du pont romain sur la Charente. La dédicace portée sur l'attique est très abîmée pour la partie nommant Tibère et Drusus ; la mention de Germanicus, mieux conservée, permet de dater l'édifice et lui a donné sa dénomination usuelle. Sous cette dédicace, l'entablement indique le nom du donateur C. Iulius Rufus et sa filiation, répétée sur chaque face de l'arc. La restitution du texte épigraphique reste difficile en raison des lacunes et des altérations, ce qui a longtemps entraîné des lectures divergentes des noms paternels et grands‑paternels. Les éléments onomastiques ont été rapprochés de la langue gauloise — Catu-, Aneunos et Agedomopatis —, interprétations qui éclairent la formation des noms. La généalogie affichée témoigne de l'aristocratie et de l'ancrage de cette famille à la tête de la cité des Santons. Julius Gedemo fut le premier membre de la famille à recevoir la citoyenneté romaine, vraisemblablement grâce à Jules César, peut‑être lors de la Guerre des Gaules ou peu après. Rufus est le premier du lignage à porter un nom entièrement romain, signe de la romanisation choisie et progressive de ces notables gaulois. Il est également connu comme prêtre de Rome et d'Auguste par une dédicace retrouvée à l'amphithéâtre de Lugdunum (Lyon), désigné ici comme « Confluent », où se trouvait l'autel des Trois Gaules. L'arc a été restauré en 1666 ; sur proposition de Prosper Mérimée il fut déplacé de vingt‑huit mètres en 1843 lors de travaux sur les quais de la Charente, puis restauré en 1851. L'édifice fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 5 juillet 1905.

Liens externes