Inscription monument historique 10 décembre 1993 (≈ 1993)
Les arènes sont inscrites sur la liste des monuments historiques.
Début du XXe siècle
Construction des arènes
Construction des arènes Début du XXe siècle (≈ 2004)
Période de construction des arènes de Saint-Laurent-d'Aigouze.
2008
Réhabilitation des arènes
Réhabilitation des arènes 2008 (≈ 2008)
Les arènes ont fait l'objet d'une réhabilitation.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Sol de la place, barrières délimitant la piste, toril (cad. domaine public, non cadastré) : inscription par arrêté du 10 décembre 1993
Personnages clés
Frédéric Saumade
A étudié les arènes dans la tradition du Bas-Languedoc oriental.
Guy Hugon
Personnalité associée aux arènes de Saint-Laurent-d'Aigouze.
Origine et histoire
Les arènes de Saint-Laurent-d'Aigouze, appelées aussi arènes Guy-Hugon, sont situées dans la commune du même nom, dans le département du Gard. Elles peuvent accueillir plus de 1 100 spectateurs. L'étude de Frédéric Saumade situe ces arènes dans la tradition du Bas-Languedoc oriental, où presque chaque village possède une enceinte taurine souvent implantée sur la place centrale. Autrefois, les charrettes des villageois formaient une piste de fortune, le « bouau », où taureaux et raseteurs amateurs évoluaient ; la tauromachie camarguaise s'est peu à peu codifiée, conduisant à la construction d'arènes au début du XXe siècle et dans les années 1930 ou 1950. Ces enceintes, plus ou moins maçonnées et souvent constituées de tubulures et de planches, présentent une esthétique résolument fonctionnelle. Leur emplacement au cœur du village, la forme irrégulière de la piste, l'ombre des platanes et la proximité des cafés en font des lieux de sociabilité et d'échanges. À Saint-Laurent-d'Aigouze, le toril et la présidence sont adossés à l'église, et une tribune est réservée aux personnes du troisième âge. La base Mérimée souligne l'intérêt ethnologique de ces arènes pour la tradition bouvine du Bas-Languedoc. Les arènes, en particulier le toril et la place, sont inscrites sur la liste des monuments historiques depuis le 10 décembre 1993. Elles ont fait l'objet d'une réhabilitation en 2008.