Auberge des Cloches de Corneville à Corneville-sur-Risle dans l'Eure

Patrimoine classé Maison classée MH Auberge

Auberge des Cloches de Corneville à Corneville-sur-Risle

  • D675
  • 27500 Corneville-sur-Risle
Auberge des Cloches de Corneville à Corneville-sur-Risle
Auberge des Cloches de Corneville à Corneville-sur-Risle
Crédit photo : Gérard Janot - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Frise chronologique

XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
1877
Création de l'opérette
1900
Souscription pour les cloches
1903
Construction du pavillon
1907
Inauguration de l'auberge
1er quart XXe siècle
Agrandissements et modifications
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

L'ancien pavillon des cloches, en totalité, avec la salle de restaurant et la salle des cloches ; les murs de terrasse et de soutènement ; pour le corps principal de l'auberge, les façades et toitures et les pièces du rez-de-chaussée avec leur décor, soit les bâtiments existants en 1907 (cad. A 15) : inscription par arrêté du 11 avril 2003

Personnages clés

Robert Planquette Compositeur de l'opérette Les Cloches de Corneville
Paccard Entreprise chargée de la coulée des cloches en 1900

Origine et histoire de l'auberge des Cloches de Corneville

La commune de Corneville doit sa renommée à l'opérette Les Cloches de Corneville, opéra comique sur une musique de Robert Planquette (1877). En 1900, une souscription destinée à financer des cloches pour l'église de Corneville fut lancée ; la coulée était prévue le 22 septembre 1900 par l'entreprise Paccard. La souscription n'ayant pas réuni les fonds nécessaires, les cloches furent achetées par un habitant de la commune, qui les céda ensuite au patron d'une guinguette. Dans ce contexte furent édifiés successivement le pavillon des cloches, surmonté d'un campanile et flanqué d'une terrasse bordée d'un mur couronné de grilles (existants en 1903), puis le corps principal de l'auberge, installé sur une terrasse sensiblement agrandie et inauguré en 1907. La construction connut par la suite divers agrandissements. Un carillon de douze cloches fut installé dans le comble du pavillon des cloches ; ce pavillon perdit ensuite son campanile au profit d'une toiture à quatre pans, après suppression des abat-sons, et le bâtiment fut entièrement revêtu d'ardoises. Parallèlement, une procédure de classement du carillon, considéré comme instrument de musique, a été engagée.

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