Construction initiale 1535 (≈ 1535)
Construction du premier corps de logis servant de relais de poste.
1749
Transformation en auberge
Transformation en auberge 1749 (≈ 1749)
L'établissement devient une auberge.
1775
Changement d'usage
Changement d'usage 1775 (≈ 1775)
L'auberge se transforme en boulangerie puis en logement.
Fin du XVIIIe siècle
Ajout de bâtiments
Ajout de bâtiments Fin du XVIIIe siècle (≈ 1895)
Construction de deux bâtiments supplémentaires pour une forge et une écurie.
1930
Réhabilitation en habitation
Réhabilitation en habitation 1930 (≈ 1930)
La famille Richer acquiert la bâtisse et la réhabilite en habitation.
2004
Inscription aux Monuments historiques
Inscription aux Monuments historiques 2004 (≈ 2004)
L'édifice est inscrit au titre des Monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
L'ancienne auberge, ainsi que le pressoir-cellier et les communs (cad. D 239, 240) : inscription par arrêté du 11 mai 2004
Personnages clés
Madame de Sévigné
Mentionne dans une de ses lettres s'être arrêtée au relais-poste de Caumont.
Origine et histoire de l'auberge du Grand Chouquet Royal
L'ancienne auberge du Grand Chouquet Royal, dite aussi auberge du Pérou, est située à Caumont (Eure, Normandie), au sud de la commune en limite de Saint-Ouen-de-Thouberville, dans la région naturelle du Roumois, à quelques centaines de mètres de la vallée de la Seine et en bordure de la route départementale 675 qui relie Pont-Audemer à Rouen. L'ensemble bâti s'organise autour d'une cour fermée et illustre un type d'auberge rurale lié au développement des voies de communication, l'ancienne route étant un chemin royal desservant le Roumois depuis Rouen. Le premier corps de logis remonte au début du XVIe siècle — peut‑être 1535 — et a servi de relais de poste sur la route entre Rouen et Honfleur. En 1749 l'établissement devient auberge, puis se transforme en boulangerie en 1775 avant d'être utilisé comme logement. Au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle sont ajoutés deux bâtiments en moellons calcaires et pierre de taille qui ont successivement accueilli une forge et une écurie, puis été aménagés en pressoir-cellier ; un autre commun a également servi de logis au XVIIIe siècle. Durant la Révolution l'établissement prend le nom d'auberge du Pérou. Vers 1930 la famille Richer acquiert la bâtisse et la réhabilite en habitation ; des travaux sont encore réalisés par le grand‑père du propriétaire dans les années 2000, notamment la construction d'un porche en prolongement du logis. Le logis du XVIe siècle présente des façades en pan de bois posées sur un soubassement de briques et de silex agencés en damier ; côté cour, une galerie de circulation couverte, en encorbellement et à claire‑voie, dessert les chambres du premier étage. À l'intérieur, la salle se distingue par une cheminée monumentale en brique. Les bâtiments annexes du XVIIIe siècle, anciennement forge et pressoir-cellier, sont édifiés en moellons calcaires et pierre de taille. L'ensemble, par son implantation et ses aménagements, constitue un témoignage de l'auberge en milieu rural. L'édifice fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques par arrêté du 11 mai 2004, qui concerne l'ancienne auberge ainsi que le pressoir-cellier et les communs. Enfin, Madame de Sévigné mentionne dans une de ses lettres du XVIIe siècle s'être arrêtée pour une nuit au relais‑poste de Caumont.