Aumône générale d'Avignon dans le Vaucluse

Patrimoine classé Patrimoine religieux Aumônerie

Aumône générale d'Avignon

  • 21bis Rue des Lices
  • 84000 Avignon
Aumône générale dAvignon
Aumône générale dAvignon
Aumône générale dAvignon
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Aumône générale dAvignon
Aumône générale dAvignon
Aumône générale dAvignon
Crédit photo : Allie_Caulfield - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
Fin du XVe siècle
Création de l'aumône
1610
Installation dans le bâtiment
1796
Rebaptisation en hospice
1845
Transformation en caserne
1890
Installation de l'école des beaux-arts
1956
Inscription aux monuments historiques
1998
Vente des locaux
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures : inscription par arrêté du 2 mai 1956

Personnages clés

Jean-Baptiste Franque Architecte ayant réaménagé les ailes du bâtiment.
Jean-Pierre Franque Architecte, fils de Jean-Baptiste Franque, ayant participé au réaménagement des ailes.

Origine et histoire de l'Aumône générale

L'aumône générale d'Avignon est un ancien établissement de bienfaisance de la ville d'Avignon, dans le Vaucluse. Créée à la fin du XVe siècle par le conseil municipal pour secourir les nécessiteux, elle s'installe dans le bâtiment qui porte son nom en 1610. À la suite de la loi du 16 vendémiaire an V (7 octobre 1796), l'institution est rebaptisée « hospice des indigents ». Au milieu du XIXe siècle, après le rachat des locaux par la municipalité en 1845, le site est transformé en « caserne des passagers » et sert de cantonnement pour des troupes de passage. En 1890, l'usage change à nouveau avec l'installation de l'école des beaux-arts d'Avignon, qui occupe les lieux jusqu'à la vente des locaux par la ville en 1998. Le monument est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 2 mai 1956.

Le bâtiment présente un plan en U. La partie centrale, à façade à arcades, compte quatre niveaux et remonte au début du XVIIe siècle. Les ailes, édifiées par la suite, ont été réaménagées par Jean-Baptiste Franque puis par son fils Jean-Pierre Franque. Les logements étaient répartis : les hommes à l'ouest, les femmes à l'est. La cour était close par un bâtiment nommé « La Galère », destiné aux femmes « de mauvaises vies ». Cette aile et la chapelle ont été détruites en 1890.

Liens externes