Bailliage d'Ornans dans le Doubs

Patrimoine classé Patrimoine urbain Bailliage

Bailliage d'Ornans

  • 26 Rue Pierre-Vernier
  • 25290 Ornans
Bailliage dOrnans
Bailliage dOrnans
Bailliage dOrnans
Bailliage dOrnans
Bailliage dOrnans
Bailliage dOrnans
Bailliage dOrnans
Bailliage dOrnans
Bailliage dOrnans
Bailliage dOrnans
Bailliage dOrnans
Bailliage dOrnans
Bailliage dOrnans
Bailliage dOrnans
Bailliage dOrnans
Bailliage dOrnans
Bailliage dOrnans
Bailliage dOrnans
Bailliage dOrnans
Bailliage dOrnans
Bailliage dOrnans
Bailliage dOrnans
Crédit photo : Jean-Pol GRANDMONT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

2e quart XVIIIe siècle, 4e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures, y compris les arcades du rez-de-chaussée ; les deux cellules et l'appartement des anciennes prisons de l'aile ouest avec les deux cheminées ; les trois cheminées en marbre à l'étage (cad. AE 83) : inscription par arrêté du 20 juillet 1979

Origine et histoire du Bailliage

Le bailliage d'Ornans, situé 26 rue Pierre‑Vernier à Ornans (Doubs, Bourgogne‑Franche‑Comté), abrite aujourd'hui la mairie. Il est l'un des plus anciens bailliages de Franche‑Comté et fut un des principaux sièges locaux du bailliage de Dole, attesté au moins depuis le XVe siècle par des lettres datées du 30 juillet 1473 et du 20 juin 1524. Le bâtiment actuel a été construit en 1740 par l'entrepreneur Besson d'après les plans de l'architecte Jean Querret, en remplacement d'un ancien auditoire de justice érigé en 1422. À l'origine il accueillait le siège du bailliage, des halles au rez‑de‑chaussée et une prison ainsi qu'un auditoire à l'étage; il a été transformé en hôtel de ville en 1825. Sa structure se caractérise par des doubles arcades ouvertes sur la rue au rez‑de‑chaussée, qui desservaient autrefois les halles. L'étage contenait l'auditoire de justice et des locaux pénitentiaires. Le 20 juillet 1979, les façades et les toitures, les arcades du rez‑de‑chaussée, deux cellules et l'appartement des anciennes prisons de l'aile ouest avec leurs deux cheminées, ainsi que trois cheminées en marbre à l'étage, ont été inscrits au titre des monuments historiques. L'édifice conserve des éléments architecturaux et intérieurs témoignant de ses fonctions judiciaires et municipales.

Liens externes