Bains-douches d'Abbeville

Crédit photo : Markus3 (Marc ROUSSEL) - Sous licence Creative Commons

Propriété de la commune

Frise chronologique

XIXe siècle

Époque contemporaine

1900

2000

17 juillet 1909

Pose de la première pierre

1909-1910

Construction des bains-douches

23 juillet 2003

Inscription aux Monuments historiques

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les bains-douches en totalité ; les façades et toitures de la maison de gardien attenante (cad. AB 111) : inscription par arrêté du 23 juillet 2003

Personnages clés


Charles Bignon	Maire d'Abbeville ayant présidé la pose de la première pierre.
Louis Leclabart	Sculpteur ayant réalisé la décoration sculptée des bains-douches.
Henry Picquet	Adjoint présent lors de la pose de la première pierre.
Bertin	Adjoint présent lors de la pose de la première pierre.

Origine et histoire des Bains-douches

Les bains-douches d'Abbeville, construits en 1909–1910 d'après les plans des architectes Greux et Marchand, présentent une décoration sculptée réalisée par l'Amiénois Louis Leclabart (1876–1929), auteur notamment du monument aux morts d'Abbeville et de celui du stade Delique. Édifié sur l'emplacement de l'ancien quartier de cavalerie Saint-Joseph, le bâtiment est principalement en briques de sable et s'orne, en façade, d'un fronton en pierre sculpté de motifs végétaux et de mascarons. À l'intérieur, les vitraux sont de style Art nouveau. La création des bains-douches résulte de l'utilisation, au profit des habitants, des économies de la Caisse d'Épargne d'Abbeville, qui fit construire cet établissement moderne, resté en activité jusque dans la seconde moitié du XXe siècle. L'administration municipale avait un moment envisagé de les installer à la Halle aux Toiles. La cérémonie de la pose de la première pierre, le 17 juillet 1909, fut présidée par le maire Charles Bignon, en présence des adjoints Henry Picquet et Bertin ; les assistants se rendirent ensuite à l'Hôtel de la Caisse d'Épargne pour la signature du procès-verbal. Les bains-douches ont été inscrits aux Monuments historiques en totalité le 23 juillet 2003 ; l'inscription concerne aussi les façades et toitures de la maison de gardien attenante. Vendus par la mairie en 2005, les locaux ont été loués à un salon de coiffure entre 2012 et 2014.