Première mention écrite 1192 (≈ 1192)
Le baptistère est mentionné comme paroissial et administratif.
Fin du XIVe siècle
Reconstruction gothique
Reconstruction gothique Fin du XIVe siècle (≈ 1495)
Le baptistère est reconstruit dans le style gothique.
1792
Plan d'Attiret
Plan d'Attiret 1792 (≈ 1792)
Un plan de l'édifice est relevé par l'architecte Attiret.
Fin du XVIIIe siècle
Démolition du chœur
Démolition du chœur Fin du XVIIIe siècle (≈ 1895)
Le chœur est démoli comme l'atteste un plan de 1792.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Baptistère Saint-Jean : inscription par arrêté du 14 mars 1927
Personnages clés
Attiret
Architecte ayant relevé un plan du baptistère en 1792.
Origine et histoire du Baptistère Saint-Jean
Le baptistère Saint-Jean a probablement été édifié sur l'emplacement d'un baptistère gallo-romain. Mentionné en 1192, il était alors paroissial et assurait l'administration du baptême ; on y célébrait aussi les mariages et les enterrements d'enfants morts dans l'année de leur naissance. Reconstruit à la fin du XIVe siècle selon une datation stylistique, l'édifice est de style gothique. Il se compose d'une nef à deux travées ; le chœur a été démoli à la fin du XVIIIe siècle, comme l'atteste le plan relevé par l'architecte Attiret daté du 1er février 1792. À la Révolution, l'église fut désaffectée puis vendue comme bien national. La seconde travée du vaisseau présente, dans son mur méridional, une fenêtre de la fin de l'époque gothique : une haute et large ouverture en plein cintre, sans meneaux, dont l'ébrasement porte la mouluration caractéristique du style flamboyant. Sous un voûtin pratiqué dans le mur sud subsistent les traces des anciens fonts baptismaux. Le baptistère, devenu église Saint-Jean, conserve ainsi des éléments structuraux et décoratifs qui témoignent de ses phases de construction et de transformation.