Basilique de Fourvière à Lyon 5ème dans le Rhône

Patrimoine classé Patrimoine religieux Basilique

Basilique de Fourvière

  • 8 Place de Fourvière
  • 69005 Lyon
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Basilique de Fourvière
Crédit photo : User:Chris 73 - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une association

Période

4e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Le sanctuaire, à savoir : la basilique en totalité, la chapelle Notre-dame incluant celle de Saint Thomas et les bâtiments intermédiaires en totalité ; les façades et toitures de l'ancienne tour de l'observatoire astronomique ; les façades et toitures de la maison carrée qui abrite le musée ainsi que sa cour et son ancienne chapelle en totalité ; le parvis avec sa clôture et tous ses éléments maçonnés, l'esplanade avec ses éléments maçonnés, les façades et toitures de la maison des Chapelains à l'exception du restaurant moderne la jouxtant (occupant partiellement la parcelle AL 142) ; le jardin du Rosaire avec ses escaliers d'accès, les allées et les éléments maçonnés ainsi que les parcelles sur lesquelles le sanctuaire se trouve, tels qu'ils sont représentés sur le plan annexé à l'arrêté, le tout situé sur la place et la colline de Fourvière (cad. AL 125, 142 à 145) : classement par arrêté du 25 mars 2014

Origine et histoire de la Basilique de Fourvière

Érigé sur la colline de Fourvière, le sanctuaire actuel est l'œuvre de Pierre Bossan dont le chantier a commencé en 1872 ; de style néo-byzantin, il se distingue par une silhouette blanche extérieure évoquant une forteresse et un intérieur riche en mosaïques et vitraux colorés. L'emplacement remonte à l'Antiquité et, au Moyen Âge, la colline abrite déjà une chapelle dédiée d'abord à saint Thomas puis à la Vierge ; cette dévotion se structure avec la chapelle Saint-Thomas édifiée à partir de 1630. En 1642–1643, en réponse aux épidémies de peste, les échevins instituent un vœu et un pèlerinage annuel, fixé au 8 septembre, qui ancre la tradition de pèlerinage à Fourvière. Au milieu du XIXe siècle, le clocher de la chapelle est rehaussé et, en 1852, une grande statue dorée de la Vierge réalisée par Joseph-Hugues Fabisch est placée au sommet, donnant naissance à la fête des Lumières lors de son inauguration reportée au 8 décembre. La création en 1850 de la Commission de Fourvière vise à protéger et sanctuariser la colline ; elle joue un rôle majeur dans l'acquisition des terrains et le portage du projet de basilique. Bossan, contraint par la santé à superviser le chantier à distance, confie une large part de l'exécution à Louis Sainte‑Marie Perrin ; malgré les critiques, son architecture trouve de nombreux partisans. La première pierre, bénie par Pie IX en 1869, est posée dans des fondations profondes le 8 novembre 1872 en raison de la piètre qualité du sous-sol, qui exige des pieux, des citernes de drainage et des massifs importants. Le financement repose essentiellement sur une souscription populaire ; le devis initial est dépassé et, à l'achèvement en 1896, les montants engagés se chiffraient à plusieurs millions de francs. La construction fait appel à des matériaux choisis pour leur couleur et leur maniabilité : choins d'Hauteville‑Lompnes pour les soubassements, calcaire dit « pierre du Midi » pour la superstructure, travertin du Bugey pour les voûtes et marbre bleu pour certaines colonnes. L'édifice est consacré comme église le 16 juin 1896 puis élevé au rang de basilique mineure en mars 1897. Depuis sa fondation la basilique appartient à la Commission de Fourvière et non à l’archevêché, statut qui lui a permis d'échapper aux effets de la loi de 1905 ; cette propriété collective a aussi contribué à son inscription progressive comme monument lyonnais. L'édifice obtient diverses protections et reconnaissances : inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en septembre 1977, reconnaissance d'utilité publique et inscription au patrimoine mondial au titre du site historique de Lyon en 1998, puis classement au titre des monuments historiques en mars 2014. Monument emblématique de la ville et symbole de sa vocation mariale, la basilique accueille environ deux millions de pèlerins et de visiteurs chaque année et forme un ensemble comprenant la chapelle Saint‑Thomas, la statue, l’esplanade panoramique et le jardin du Rosaire. Au XXe et XXIe siècles, des travaux successifs ont été menés pour consolider la tour-lanterne et restaurer les décors, notamment des mosaïques dont certaines avaient été endommagées par des infiltrations ; d'importantes campagnes de restauration ont eu lieu entre 2006 et 2013. Ces interventions ont porté sur le renforcement des structures, le remplacement d'éléments de maçonnerie et de couverture, la reprise des mosaïques et la rénovation de l'éclairage, pour un coût total estimé et financé en grande partie par des collectivités publiques complétées par des dons. La basilique reste un lieu de culte actif et un point de repère urbain très visible, équipé aussi d'antennes FM implantées dans les croisillons sommitaux et desservi par le funiculaire de Fourvière, dont la station donne directement accès au parvis. Enfin, certaines compositions décoratives, comme les mosaïques dites « des hérésies », ont suscité des débats publics et, en 2005, une démarche œcuménique a abouti à une déclaration commune visant à dépasser des ruptures historiques.

Liens externes