Basilique Notre-Dame de Ceignac à Calmont dans l'Aveyron

Basilique Notre-Dame de Ceignac

  • 12450 Calmont
Basilique Notre-Dame de Ceignac
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Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, milieu XVe siècle, 3e quart XVIIe siècle, 2e quart XXe siècle

Patrimoine classé

La basilique Notre-Dame de Ceignac, en totalité, figurant au cadastre section G, parcelle 1797 telle que délimitée en rouge sur le plan annexé à l’arrêté : inscription par arrêté du 17 mars 2025

Origine et histoire

La basilique Notre‑Dame de Ceignac, située à Calmont dans l'Aveyron, est un lieu de pèlerinage marial réputé depuis vraisemblablement le Moyen Âge. L'édifice résulte de campagnes successives qui ont transformé une modeste église paroissiale en sanctuaire apte à recevoir un important afflux de fidèles. Deux travées de la nef d'origine, attribuables au XIIe siècle, subsistent dans la nef actuelle. Vers 1455, le chœur roman fut remplacé par un chevet gothique auquel on ajouta une travée portant le clocher et deux chapelles latérales ; les clefs de voûte sculptées évoquent la famille d'Arpajon, seigneurs de Calmont, qui a peut‑être contribué au financement et fit du sanctuaire sa nécropole. L'église a bénéficié de nombreux bienfaiteurs, parmi lesquels le cardinal Arnaud de Pélagrue et la famille d'Arpajon. Au XVIIe siècle, la dévotion mariale se renforce et des travaux prolongent la nef en 1667 par un vestibule d'entrée et des chapelles latérales. Affaiblie au début du XIXe siècle et dépouillée de beaucoup de ses biens, la paroisse a néanmoins préservé la statue dite Vierge Miraculeuse et le reliquaire, ce qui a permis au pèlerinage de perdurer. Des réparations de la toiture débutèrent en 1855 et de nouvelles sacristies furent ajoutées au chevet. Après l'essor des pèlerinages au XIXe siècle et l'engagement de Mgr Bourret, la statue de la Vierge fut solennellement couronnée le 9 juillet 1876 à Rodez puis portée en procession jusqu'à Ceignac. Au début du XXe siècle, l'architecte André Boyer proposa de doubler la nef vers l'est ; le projet, interrompu par la guerre de 1914‑1918, fut repris en 1926 et la première pierre posée en 1927. L'extension réalisée entre 1926 et 1932, d'inspiration gothique, fut adossée à l'ancien sanctuaire et conçue pour intégrer et préserver le chœur du XVe siècle. Le pape Pie XI éleva l'église au rang de basilique mineure en 1936. Selon la tradition, la chapelle du Mont devint lieu de pèlerinage après qu'un prince palatin y aurait recouvré la vue au milieu du XIIIe siècle, et une statue en tilleul représentant la Vierge à l'Enfant y attira la dévotion. Dès 1420, le pape Martin V accorda une indulgence plénière aux pèlerins, indulgences qui furent ensuite confirmées et accrues, et la population invoqua traditionnellement la Vierge contre les maladies, notamment des yeux. Des vœux collectifs, comme celui des consuls de Rodez en 1652, et des rassemblements massifs attestent de l'ampleur du pèlerinage : on compte plus de 30 000 pèlerins le 17 août 1873 et environ 40 000 présents pour le couronnement de 1876. Au XXe siècle, le sanctuaire fut animé par l'œuvre des missionnaires de Vabres, puis, dans les années 1990, la figure du cardinal Marty attira encore de nombreux fidèles. Depuis 2016, le recteur, le Père Christophe Battut, a relancé des pèlerinages réguliers et une messe hebdomadaire de pèlerinage ; en 2019 la fête patronale fut reprise le 8 mai et le diocèse ouvrit la maison du Sanctuaire après restauration de l'ancien presbytère, accueillant une communauté de l'Institut Notre‑Dame de Vie chargée de l'animation. Le monument est inscrit au titre des Monuments historiques depuis mars 2025 ; parmi les éléments protégés figurent la statue de la Vierge à l'Enfant en tilleul du XIIIe siècle, le tombeau de Jean d'Arpajon (XVIe siècle), un retable du XVIIe siècle, le groupe sculpté polychrome de la Mise au tombeau (première moitié du XVIe siècle), le tableau ex‑voto Le Vœu de la ville de Rodez par Joseph Pujols (1653), plusieurs bas‑reliefs et groupes sculptés des XVIe et XVIIe siècles, ainsi qu'à l'extérieur la statue en calcaire dite Christ du Sacré‑Cœur de Charles‑Eugène Breton (1947).

Liens externes