Basilique Saint-Pierre-Fourier de Mattaincourt dans les Vosges

Patrimoine classé Patrimoine religieux Basilique

Basilique Saint-Pierre-Fourier de Mattaincourt

  • Le Bourg
  • 88500 Mattaincourt
Basilique Saint-Pierre-Fourier de Mattaincourt
Basilique Saint-Pierre-Fourier de Mattaincourt
Basilique Saint-Pierre-Fourier de Mattaincourt
Basilique Saint-Pierre-Fourier de Mattaincourt
Basilique Saint-Pierre-Fourier de Mattaincourt
Basilique Saint-Pierre-Fourier de Mattaincourt
Basilique Saint-Pierre-Fourier de Mattaincourt
Basilique Saint-Pierre-Fourier de Mattaincourt
Basilique Saint-Pierre-Fourier de Mattaincourt
Basilique Saint-Pierre-Fourier de Mattaincourt
Crédit photo : Raphdvoj - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIIIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Basilique Saint-Pierre-Fourier, y compris sacristie et presbytère (cad. C 57, 711) : inscription par arrêté du 21 décembre 1984

Origine et histoire de la Basilique Saint-Pierre-Fourier

La basilique Saint-Pierre-Fourier de Mattaincourt, dans les Vosges, est une basilique mineure catholique du XIXe siècle. À partir de 1842, la rumeur de la canonisation de Pierre Fourier incita le curé Charles Hadol, né en 1802 et nommé à la cure de Mattaincourt le 1er juillet 1831, à demander l'agrandissement de l'église où avait officié le saint. L'ancienne église, limitée à 240 places, ne pouvait accueillir une population d'environ 1 100 habitants, d'où la construction de l'édifice actuel en 1853. Il s'agit d'une des premières manifestations du style néogothique en France. La basilique, ainsi que la sacristie et le presbytère, est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 21 décembre 1984. Architecturale­ment, l'édifice présente une tour-clocher carrée surmontée d'une flèche octogonale. Le transept, à étage et composé de deux travées, rappelle celui d'Épinal par son traitement identique des balustrades et des piliers, particularité rare en France. Le chevet affiche la même filiation, avec des tourelles d'escalier disposées aux mêmes endroits et des absidioles polygonales couronnées d'une balustrade, signes du néogothique dit archéologique. Devant l'autel subsiste la dalle funéraire de l'ancien tombeau : jusqu'en 1732, le corps de Pierre Fourier y reposa et la pierre représente le curé en habit de chœur, en train de bénir. Le mobilier comprend un ensemble en fonte sculptée du XIXe siècle et de remarquables vitraux modernes en dalles de verre de l'atelier Gabriel Loire, à Chartres, qui ont remplacé les verrières de 1853 détruites lors des explosions ayant fait sauter le pont du Madon en 1940 et 1944. Ces vitraux figurent des scènes entremêlées de la vie du saint que l'on lit de bas en haut. À gauche du chœur se trouve la chapelle de la bienheureuse Alix Le Clerc ; à droite, la chapelle des reliques de Pierre Fourier, où une châsse en bois doré offerte par la duchesse régente Élisabeth-Charlotte d'Orléans pour la béatification de 1730 est conservée. Le vitrail de cette chapelle évoque plusieurs monastères de la Congrégation.

Liens externes