Bâtiment de la Mission à Fontainebleau en Seine-et-Marne

Bâtiment de la Mission

  • 77300 Fontainebleau
Bâtiment de la Mission
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Crédit photo : Chabe01 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIIe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures : inscription par arrêté du 14 septembre 1949

Origine et histoire

Le bâtiment de la Mission, aussi appelé hôtel ou maison de la Mission et parfois Maison communale, est situé à Fontainebleau, adjacent à l'église Saint‑Louis et relié à elle par une cour intérieure. Ancien établissement conventuel, il est aujourd'hui partagé entre la municipalité et la cure et fait l'objet d'une inscription partielle aux monuments historiques depuis 1949. En 1662, à l'instigation du nouveau curé Antoine Durand, Louis XIV acquiert le terrain restant de l'hôtel de Martigues, donné en 1613 par Henriette de Lorraine, duchesse de Mercœur. L'année suivante, le roi fait édifier sur cet emplacement un « hôtel de la Mission » pour loger les desservants de la paroisse Saint‑Louis et aménage un vaste jardin à l'emplacement de l'actuelle place de la République. Il donne ensuite l'hôtel à la congrégation de la Mission, fondée par Vincent de Paul, en demandant que la communauté des lazaristes entretienne à perpétuité dix prêtres : un curé et les autres chargés des sacrements, des fonctions curiales et de la prédication. Les dimensions de l'édifice et le nombre élevé de desservants ont laissé planer un doute sur sa fonction exacte, certains supposant qu'il s'agissait davantage d'un couvent que d'un simple presbytère, la congrégation intervenant pour pallier l'absence de clergé dans les paroisses rurales pauvres. En 1793, l'État confisque les biens des congrégations religieuses et attribue le bâtiment à la municipalité, qui y installe divers services publics, notamment une gendarmerie et un grenier d'abondance. Il accueille la mairie et le tribunal en 1800. La propriété et l'occupation du bâtiment sont l'objet de contestations entre la municipalité et l'Église après la Révolution : l'Église réclame la restitution des lieux et le nouveau curé Thiébault menace de ne pas s'installer dans le presbytère occupé. Un arrêté préfectoral de 1830, encore en vigueur, impose la séparation de l'édifice entre la municipalité et la cure, malgré les demandes de restitution du curé Charpentier et les échanges nombreux entre l'évêché, le ministère de l'Intérieur, la préfecture et la mairie. Les façades et les toitures sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 14 septembre 1949 en tant que propriété communale. L'office de tourisme, précédemment installé rue Royale dans une ancienne station‑service ovoïde de 1930 réalisée par l'architecte Albert Bray, a été transféré le 12 juillet 2017 dans l'ancienne salle des élections du rez‑de‑chaussée du bâtiment de la Mission, avec un accès depuis la place de la République. Les nouveaux bureaux offrent une surface de 160 mètres carrés.

Liens externes