Construction initiale XVe siècle (≈ 1550)
Édification de la porte de ville et de la base de la tour.
Fin du XVIe siècle
Surélévation et ajout
Surélévation et ajout Fin du XVIe siècle (≈ 1695)
Ajout de la tourelle octogonale et du campanile.
1905
Classement historique
Classement historique 1905 (≈ 1905)
Le beffroi est classé monument historique.
Début du XXe siècle
Reconstruction du beffroi
Reconstruction du beffroi Début du XXe siècle (≈ 2004)
Restauration de l'édifice alors en ruine.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Beffroi : classement par arrêté du 15 février 1905
Origine et histoire du Beffroi
Le beffroi de Besse-et-Saint-Anastaise se situe sur l'ancien tracé des remparts, au sud de la vieille ville, dans le Puy-de-Dôme (Auvergne-Rhône-Alpes). Il associe une porte de ville, dernière des trois ouvertures qui donnaient accès à la cité, et une tour beffroi accolée. La porte, bâtie sur plan carré, présente, au rez-de-chaussée, deux arcades parallèles munies de rainures destinées à une herse, reliées latéralement par des murs pleins formant l’angle des deux façades. Les corbeaux des mâchicoulis sont encore en place ; en revanche les parapets du chemin de ronde ont été reculés sur trois faces, tandis que, côté sud, le parapet conserve sa position d’origine. Un escalier qui monte dans l’épaisseur de la muraille de la façade sud a gardé ses fenêtres et sa porte primitives, et, à la partie haute de la courtine, on distingue le passage qui ouvrait de l’intérieur de la porte sur le chemin de ronde. La base de la tour et la porte comportent des meurtrières ; un écusson simple orne la façade. À la fin du XVIe siècle, la porte fut surélevée par une tourelle octogonale coiffée d’un campanile ; la barbacane, percée de quatre embrasures pour bouches à feu, semble appartenir à la même période. Le beffroi proprement dit combine une tour carrée massive et cette tourelle octogonale couronnée par le campanile, équipé d’une girouette à tête de loup. À l’intérieur, un escalier en colimaçon dessert plusieurs salles, autrefois logis et salles des gardes, et la tour est pourvue d’une horloge qui affirmait une « mesure laïque du temps » par rapport au clocher. L’édifice paraît remonter au XVe siècle et avoir été remanié au XVIe siècle ; alors en ruine, il a fait l’objet d’une reconstruction au début du XXe siècle. Le beffroi a été classé au titre des monuments historiques par arrêté du 15 février 1905.