Projet d'horloge 1427 (≈ 1427)
La ville envisage l'installation d'une horloge.
XVIe siècle
Construction du beffroi
Construction du beffroi XVIe siècle (≈ 1650)
Édification du beffroi pour recevoir une horloge.
1675
Réparations majeures
Réparations majeures 1675 (≈ 1675)
Travaux sur les charpentes et la statue.
1795
Modification révolutionnaire
Modification révolutionnaire 1795 (≈ 1795)
Remplacement de la statue par un bonnet phrygien.
1888
Classement historique
Classement historique 1888 (≈ 1888)
Le beffroi est classé monument historique.
1889
Restauration majeure
Restauration majeure 1889 (≈ 1889)
Restauration par l'architecte Petitgrand.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Beffroi : classement par arrêté du 2 août 1888
Personnages clés
Félix Combemorel
Entrepreneur ayant exécuté la restauration de 1889.
G. Ruprich-Robert
Architecte ayant dirigé les réparations de 1905.
Guéritte
Architecte ayant conçu le projet de restauration de 1925.
Origine et histoire du Beffroi
Le beffroi de Billom, situé dans le Puy-de-Dôme, est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 2 août 1888. Il présente un plan hexagonal surmonté d'un campanile en charpente, appuyé sur une structure en bois ; on y relève des traces de gravures. Construit au XVIe siècle pour recevoir une horloge, il paraît édifié sur la base d'une construction plus ancienne, peut‑être vestige d'une tour de la première enceinte de Billom. Dès 1427, la ville avait envisagé de se doter d'une horloge, initialement envisagée pour le clocher de Saint‑Cerneuf. Au fil des siècles, le beffroi a fait l'objet de nombreuses réparations : charpentes et statue en 1675, interventions sur le mécanisme en 1737, 1749, 1758 et 1787, et réparation du dôme en 1749. Pendant la Révolution, la statue sommitale fut remplacée par un bonnet phrygien, peint en tricolore en 1795 ; elle est aujourd'hui remplacée par un coq. En 1885 la charpente et la toiture menaçaient ruine ; après la protection de 1888, un projet de restauration établi par l'architecte Petitgrand fut exécuté en 1889 par l'entrepreneur Félix Combemorel. De nouvelles réparations ont eu lieu en 1905 sous la direction de l'architecte G. Ruprich‑Robert avec l'entrepreneur Barthon. L'urgence de travaux a été signalée à nouveau en 1924 ; un projet moins coûteux conçu par Guéritte en 1925 permit le démarrage des travaux en avril 1927, interrompus en août de la même année, puis un budget fut voté en avril 1931 pour leur achèvement. Le mécanisme de l'horloge a été démonté à une date indéterminée, mais la cloche demeure encore installée dans le campanile.