Benoîterie de Saint-Pierre-d'Irube dans les Pyrénées-Atlantiques

Patrimoine classé Patrimoine religieux Maison à pan de bois Benoîterie

Benoîterie de Saint-Pierre-d'Irube

  • Village
  • 64990 Saint-Pierre-d'Irube
Benoîterie de Saint-Pierre-dIrube
Benoîterie de Saint-Pierre-dIrube
Benoîterie de Saint-Pierre-dIrube
Benoîterie de Saint-Pierre-dIrube
Benoîterie de Saint-Pierre-dIrube
Benoîterie de Saint-Pierre-dIrube
Benoîterie de Saint-Pierre-dIrube
Crédit photo : Harrieta171 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
Fin du XVIe siècle ou début du XVIIe siècle
Construction initiale
1600-1794
Logement de la benoîte
Fin du XVIIe siècle
Agrandissement
Début du XVIIIe siècle
Remplissage des piliers
XVIIIe siècle
Construction initiale
1ère moitié XIXe siècle
Tombes abandonnées
1820-1919
Retour à l'usage initial
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Cimetière attenant à l'église Saint-Pierre (cad. AA 15) : inscription par arrêté du 18 décembre 1991

Origine et histoire de la Benoîterie

Petite construction de style basque labourdin, adossée au cimetière. Elle fut sans doute édifiée à la fin du XVIe siècle ou au début du XVIIe siècle. De 1600 à 1794, la maison servit de logement à la benoîte de l'église, chargée de l'entretien des ornements et des vêtements sacerdotaux. À la Révolution, la benoiterie fut vendue par la commune. De 1820 à 1919, elle retrouva sa destination première ; la dernière benoîte disparut en 1919 et l'édifice connut par la suite divers usages. Le plan met en évidence deux phases et deux types de construction. Au nord, à l'extérieur du cimetière, la partie d'origine présente des murs de maçonnerie grossière en pierre. Au sud, à l'intérieur du cimetière, un agrandissement réalisé à la fin du XVIIe siècle repose sur trois piliers cylindriques en maçonnerie, dont le remplissage, aménagé au début du XVIIIe siècle, est en maçonnerie ou en briques. L'étage est construit en ossature à pans de bois avec garnissage en briques plates. Conformément au mode traditionnel des maisons labourdines, la façade pignon principale est orientée à l'est ; à l'étage, cette façade en encorbellement fait saillie sur le rez-de-chaussée.

Liens externes