Calvaire de Rosquelfen, situé dans le cimetière de la chapelle de Rosquelfen en Côtes-d'Armor

Calvaire de Rosquelfen, situé dans le cimetière de la chapelle de Rosquelfen

  • 22570 Bon Repos sur Blavet
Calvaire de Rosquelfen, situé dans le cimetière de la chapelle de Rosquelfen
Calvaire de Rosquelfen, situé dans le cimetière de la chapelle de Rosquelfen
Calvaire de Rosquelfen, situé dans le cimetière de la chapelle de Rosquelfen
Calvaire de Rosquelfen, situé dans le cimetière de la chapelle de Rosquelfen
Calvaire de Rosquelfen, situé dans le cimetière de la chapelle de Rosquelfen
Calvaire de Rosquelfen, situé dans le cimetière de la chapelle de Rosquelfen
Crédit photo : Édouard Hue (User:EdouardHue) - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1500
1600
1700
1800
1900
2000
Seconde moitié du XIVe siècle
Construction initiale modeste
Seconde moitié du XVe siècle
Agrandissement de l'édifice
Première moitié du XVIe siècle
Ajout du porche sud
1668
Construction du clocher-porche
Seconde moitié du XVIe siècle
Remplacement de la voûte
1829
Aménagement de la sacristie
1958
Restauration générale
2014
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

La chapelle en totalité, et son enclos pour sa clôture et son sol d'assiette (cad. D 131, 132) : inscription par arrêté du 23 juin 2014

Origine et histoire

La chapelle Notre‑Dame de Rosquelfen se situe à Laniscat (Côtes‑d'Armor), dans l'ancien bourg de Rosquelfen, au sud de la route nationale 164 et au nord du Blavet, le long de la Hent ar Chapel. L'édifice présente un plan allongé : un unique vaisseau à chevet plat auquel se greffent une chapelle au sud, un porche d'entrée sur la face méridionale et une tour porche. L'enclos et le cimetière attenants sont conservés ; dans ce dernier se dresse un calvaire monumental du XVIe siècle dont les bras sont soutenus par des motifs, le fût orné de boutons et le socle décoré de personnages sculptés sur trois panneaux. La chapelle abrite un mobilier notable, notamment un ancien jubé de style Renaissance installé dans la chapelle méridionale. Les recherches ont permis d'identifier des éléments remontant à la seconde moitié du XIVe siècle dans la partie occidentale de la nef : mur nord, sablières‑corniches monobloc et entraits, témoignant d'un édifice alors plus modeste. Au cours de la seconde moitié du XVe siècle et au début du XVIe siècle, l'édifice est agrandi vers l'est de deux travées, l'ancien mur du chevet est remplacé par un chancel qui délimite un chœur plus vaste, la chapelle sud est construite et la porte méridionale est agrandie et ornée d'une accolade. Durant la première moitié du XVIe siècle, le porche d'entrée sud est ajouté et le chancel est remplacé par le jubé Renaissance. Dans la seconde moitié du XVIe siècle, la voûte du chœur est remplacée sur quatre travées. En 1668 est édifié le clocher‑porche et le mur sud de la nef est reconstruit, puis la sacristie et l'entrée de l'enclos sont aménagées en 1829. L'édifice a fait l'objet de restaurations successives : restauration générale en 1958, intervention sur le clocher en 1989, pose de vitraux modernes en 1993, remontage complet du pignon en 2011 pour remédier à des désordres importants, et rénovation de la charpente et de la toiture en 2016 avec l'appui de bénévoles, de la Fondation du Patrimoine et d'une aide du Conseil régional de Bretagne via la prime Skoaz ouzh Skoaz. Ancienne église paroissiale, la chapelle se situe sur l'emplacement d'un ancien sanctuaire dédié à la Vierge et se trouve au nord d'une voie romaine reliant Rennes à Carhaix, lieu où fut découvert un trésor gaulois de 545 pièces datées de 75 à 50 av. J.‑C. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 23 juin 2014.

Liens externes