Caserne Jeanne d'Arc de Rouen en Seine-Maritime

Patrimoine classé Patrimoine militaire Caserne

Caserne Jeanne d'Arc de Rouen

  • Boulevard Gambetta
  • 76000 Rouen
Caserne Jeanne dArc de Rouen
Caserne Jeanne dArc de Rouen
Caserne Jeanne dArc de Rouen
Caserne Jeanne dArc de Rouen
Caserne Jeanne dArc de Rouen
Caserne Jeanne dArc de Rouen
Caserne Jeanne dArc de Rouen
Crédit photo : CEphoto, Uwe Aranas - Sous licence Creative Commons
Propriété de l'Etat

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
1772
Décision de construction
1776
Début des travaux
1785-1790
Ajout de pavillons
1948
Inscription historique
2016
Siège du conseil régional
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Caserne Jeanne d'Arc : inscription par arrêté du 25 février 1948

Personnages clés

Louis Thiroux de Crosne Intendant ayant décidé de la construction de la caserne.
Louis-Alexandre de Cessart Ingénieur ayant dirigé la construction de la caserne.
Marin-Nicolas Jadoulle Sculpteur ayant orné le fronton de la caserne.
Alain Elie Architecte ayant conduit la réhabilitation de la caserne en 1984.
Hervé Morin Président du conseil régional de Normandie.

Origine et histoire de la Caserne Jeanne d'Arc

La caserne Jeanne-d'Arc est une ancienne caserne située boulevard Gambetta à Rouen, en Seine-Maritime. Sa construction fut décidée en 1772 par l'intendant Louis Thiroux de Crosne sur le site du Pré aux Loups, hors des remparts à l'est de la ville, et commencée en 1776 sous la direction de l'ingénieur Louis-Alexandre de Cessart. Fidèle aux canons architecturaux de la fin du XVIIIe siècle, l'édifice présente deux corps de bâtiments reliés par un pavillon central ordonnancé sur trois niveaux, avec un fronton triangulaire sobrement orné ; le sculpteur Marin-Nicolas Jadoulle y a représenté les armes de France, le nom du roi et la date de construction entourés de guirlandes. Deux pavillons latéraux furent ajoutés entre 1785 et 1790. La caserne conserva une vocation militaire tout au long du XIXe siècle et jusqu'au milieu du XXe siècle, accueillant différentes unités. Du 1er janvier 1911 au 5 avril 1914 elle abrita le 43e régiment d'artillerie de campagne, puis, à partir du 6 avril 1914, le 11e régiment d'artillerie. À la Libération, le bâtiment servit de centre de formation pour les jeunes recrues et de centre de rapatriement pour les prisonniers et déportés. La caserne est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 25 février 1948. La ville de Rouen acheta l'édifice en 1968 pour y installer les services fiscaux et les douanes. En 1984, le conseil régional de Haute-Normandie y installa son assemblée et ses services après une réhabilitation conduite par l'architecte Alain Elie. Du côté ouest, une extension en verre et acier fut mise en place puis détruite au début des années 2000 ; en 2004 l'agence Artefact signa une nouvelle extension contemporaine doublant la façade est. La réforme territoriale de 2015, qui réunit la Haute et la Basse-Normandie, plaça le siège du conseil régional à Caen ; la première assemblée plénière du conseil régional de Normandie se tint néanmoins dans la caserne le 4 janvier 2016, et l'élection d'Hervé Morin à la présidence confirma Caen comme siège lors de l'assemblée du 26 mai 2016. La caserne conserve toutefois plusieurs directions, accueille occasionnellement des assemblées et constitue une antenne du conseil régional de Normandie, hébergeant certains services depuis 2015. En décembre 2018, une partie du site dut être évacuée en raison d'un risque d'effondrement lié à la construction d'un parking souterrain quelques années auparavant ; les travaux de stabilisation devaient durer plusieurs années.

Liens externes