Caserne Saint-Jacques à Perpignan dans les Pyrénées-Orientales

Caserne Saint-Jacques

  • 66000 Perpignan
Caserne Saint-Jacques
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Caserne Saint-Jacques
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Caserne Saint-Jacques
Caserne Saint-Jacques
Caserne Saint-Jacques
Caserne Saint-Jacques
Caserne Saint-Jacques
Caserne Saint-Jacques
Crédit photo : Sylenius - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
1679
Début des travaux
1685
Construction de la caserne
XIXe siècle
Ajout de galeries
1983
Inscription monument historique
XXe siècle
Transformation en logements
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures de l'ancienne caserne ; fortifications dites Front Saint-Jacques (cad. AS 598, 751, 694) : inscription par arrêté du 21 mars 1983

Personnages clés

Vauban Ingénieur militaire ayant supervisé la construction de la caserne.
Gabriel de La Mire Ingénieur ayant secondé Vauban.
François Rousselot Ingénieur ayant succédé à Gabriel de La Mire et proposé la construction de la caserne.
Joblot Ingénieur militaire ayant décrit la caserne en 1718.

Origine et histoire

La caserne Saint‑Jacques est un édifice inscrit au titre des monuments historiques et situé à Perpignan (Pyrénées‑Orientales), sur le côté nord‑est de la place du Puig, ancienne place d'armes ; sa façade nord‑ouest longe la rue Louis‑Bausil, sa façade sud‑est la rue de la Caserne Saint‑Jacques, et sa façade nord‑est donne sur les remparts. À partir de 1679, Vauban entreprit la transformation et le renforcement du « front Saint‑Jacques », la portion des remparts entourant la butte où se dressait l'église Saint‑Jacques. Il fut d'abord secondé par l'ingénieur Gabriel de La Mire, puis, à partir de 1681, par François Rousselot. En 1685, Rousselot constata l'insuffisance des casernes de Perpignan pour loger les troupes et proposa la construction de la caserne Saint‑Jacques, projet approuvé par Vauban ; la caserne fut construite l'année suivante. Selon un mémoire de l'ingénieur militaire Joblot daté de 1718, la caserne était la plus vaste de la place et pouvait accueillir 800 hommes et 160 chevaux. Des galeries autour de la cour furent ajoutées au XIXe siècle. L'édifice a été transformé en logements sociaux au milieu du XXe siècle. Il est inscrit au titre des monuments historiques le 21 mars 1983.

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