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Propriété de la commune ; propriété de l'Etat
Frise chronologique
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
1678
Rattachement de Saint-Omer
Rattachement de Saint-Omer 1678 (≈ 1678)
La caserne marque l'époque du rattachement de Saint-Omer à la France.
1701
Agrandissement des bâtiments
Agrandissement des bâtiments 1701 (≈ 1701)
Prolongement des deux ailes à partir du logement des officiers.
XVIIe siècle
Conception initiale
Conception initiale XVIIe siècle (≈ 1750)
La caserne est conçue au XVIIe siècle.
1768
Ajout d'une aile
Ajout d'une aile 1768 (≈ 1768)
Construction d'une aile en fond de cour.
XVIIIe siècle
Réalisation des bâtiments
Réalisation des bâtiments XVIIIe siècle (≈ 1850)
La caserne est réalisée et agrandie au XVIIIe siècle.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Les casernes avec les escaliers et les charpentes et y compris le sol de la cour (cad. AZ 441) ; les façades et toitures du "pavillon neuf" (1766) situé en fond de cour au nord (cad. AZ 440) (ensemble délimité par l'esplanade, la rue de l'Ecu-d'Artois et le boulevard Pierre-Guillain) : inscription par arrêté du 21 novembre 2001
Personnages clés
Vauban
Ingénieur militaire ayant influencé le système de casernement.
Origine et histoire
Conçue au XVIIe siècle et réalisée au XVIIIe siècle, la caserne illustre l'apparition et l'évolution de ce type d'édifice dans les villes fortifiées. Elle marque l'époque du rattachement de Saint-Omer à la France en 1678. Dès 1701, les bâtiments sont agrandis par le prolongement des deux ailes à partir du logement des officiers, puis par l'ajout d'une aile en fond de cour en 1768. Conservée après le démantèlement des remparts, la caserne témoigne de l'adaptabilité de cet habitat aux exigences modernes, avec des percements de liaison, l'apparition de couloirs et la transformation d'escaliers en pièces d'eau. L'ensemble, formé de six longs bâtiments répartis autour d'une cour, répond aux besoins de logement et de circulation des troupes et illustre le système Vauban fondé sur des cellules juxtaposées pour le casernement et le logement des officiers. Dans l'histoire des matériaux locaux, il offre un repère précis du passage de la « brique dite de sable » à la brique rouge, accompagné d'un badigeon jaune destiné à conserver la blondeur initiale. Sur le plan urbain, la masse et l'orientation de l'ensemble évoquent la taille et la physionomie de l'ancienne courtine des remparts à cet endroit, tandis que l'entrée asymétrique et la façade sud permettent de comprendre la disparition du château et l'apparition de l'esplanade.