Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Lescar dans les Pyrénées-Atlantiques

Patrimoine classé Patrimoine religieux Cathédrale Eglise romane

Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Lescar

  • 2-12 Place Royale
  • 64230 Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Cathédrale Notre-Dame-de-lAssomption de Lescar
Crédit photo : Jibi44 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XIIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : classement par liste de 1840

Origine et histoire de la Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption

La cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Lescar, ancienne cathédrale et aujourd'hui co-cathédrale du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron, est située à Lescar (Pyrénées-Atlantiques) et classée monument historique en 1840. Son origine remonte à un monastère de la fin du Xe siècle, installé après la destruction par les Normands de la cathédrale de la Basse-Ville et le recentrage de la cité sur la colline. Un baptistère dédié à saint Jean‑Baptiste exista sur le site, remplacé par une chapelle et un monastère sous le vocable de Sainte‑Marie fondés par un soldat repenti nommé « Loup‑Fort ». L'évêché de Lescar succéda à celui de Beneharnum en 980, la chapelle fut consacrée cathédrale en 1062 et l'édifice actuel fut édifié par l'évêque Guy de Lons en 1120, puis consacré en 1145. Au XIIe siècle les moines adoptèrent la règle de saint Augustin et formèrent un chapitre régulier. À la fin du XVe siècle la cathédrale devint la nécropole de la maison d'Albret et reçut plusieurs souverains de Navarre. Durant les guerres de Religion la cathédrale subit de graves atteintes : Jeanne d'Albret fit supprimer images et autels, le mobilier fut saisi, puis l'édifice fut pillé par les troupes de Gabriel de Montgomery le 21 août 1569. La châsse de saint Galactoire fut détruite, des tombeaux profanés, les biens du chapitre saisis et vendus entre 1570 et 1573, et les chanoines durent se retirer en partie à Louvigny en Chalosse jusqu'en 1610. Des réparations eurent lieu en 1572, mais l'entretien insuffisant entraîna l'effondrement d'une partie de la voûte et sans doute d'un clocher autour de 1599‑1600. Le 18 octobre 1620 le roi Louis XIII assista à une messe dans la cathédrale lors du rattachement du Béarn à la couronne de France. Sous l'épiscopat de Jean‑Henri de Salette, entre 1628 et 1632, la voûte fut reconstruite et le chœur restauré, tandis qu'au XVIIIe siècle les ressources du diocèse ne permirent pas de grands travaux. La Révolution de 1791 supprima l'évêché ; les archives disparurent et le trésor fut en grande partie fondu, puis en 1793 l'édifice fut désaffecté et transformé en Temple de la Raison, ce qui endommagea le mobilier, les autels et les sépultures. Une importante campagne de restauration débuta après le classement en 1840 et porta sur les peintures des absidioles, certains chapiteaux et modillons, la mosaïque romane et la pose d'un sol en carrelage de Maubeuge. En 1886 l'atelier de Jean‑Dominique Facchina restaura la mosaïque romane dite du chasseur mauresque, et depuis 2006 une nouvelle campagne a repris la conservation de la mosaïque du XIIe siècle et de nombreuses peintures, notamment le Couronnement de la Vierge. L'édifice est construit en grès de Lasseube ; son chevet conserve une architecture romane, la nef est voûtée en berceau plein cintre et les bas‑côtés en berceaux transversaux. La cathédrale mesure environ 61 mètres de longueur, 22,5 mètres de largeur et 15 mètres de hauteur. Les chapiteaux romans, partiellement remaniés aux XVIIe et XVIIIe siècles, représentent des scènes bibliques et hagiographiques telles que le cycle de Daniel, la naissance du Christ, le sacrifice d'Abraham, ainsi que des figures comme le Christ entouré des évangélistes, l'adoration des mages, Adam et Ève, Caïn et Abel, la décollation de saint Jean‑Baptiste et le Christ en majesté. Le sol du chœur conserve une mosaïque du XIIe siècle figurant une scène de chasse mauresque avec un chasseur unijambiste, découverte sous un carrelage en 1838 et restaurée en 1884 ; cette mosaïque est liée à Guy de Lons et aux prothèses espagnoles évoquées par la tradition. Les fresques du milieu du XVIIe siècle ont été récemment remises en valeur. Des stalles du XVIe siècle, déplacées dans la cathédrale en 1836 puis en 1859, représentent le Christ, les douze apôtres, les quatre évangélistes et plusieurs saints populaires du Béarn. L'orgue romantique construit par Georges Wenner en 1869 est classé aux monuments historiques depuis juin 1972 ; il comprend trois claviers de 54 notes et un pédalier de 30 notes pour 32 jeux. Les fouilles de 1928‑1929 permirent de retrouver le caveau royal et des restes des souverains inhumés depuis la fin du XVe siècle, qui furent identifiés puis replacés dans des cercueils en bois et réinhumés. Les bâtiments claustraux formaient une enceinte affectée au chapitre, limitée au nord par la cathédrale et au sud par les murailles de la ville, avec deux accès nommés porte de l'Ormeau et porte de Baliracq ; ils furent utilisés par l'Académie puis par l'Université protestante du Béarn avant de retrouver leur usage canonial au début du XVIIe siècle. Selon les statuts de 1627, la plupart des corps de bâtiments logeaient les chanoines tandis que d'autres locaux servaient de sacristie, salle capitulaire, bibliothèque et chapelles dédiées à saint Augustin et saint Galactoire ; la plupart de ces constructions, y compris le cloître, disparurent au cours du XVIIIe siècle. Le cloître, accolé à la façade sud de la cathédrale, n'existe plus mais ses fondations, découvertes en 1888 avec dix sarcophages et des monnaies du XIVe siècle, indiquent un préau d'environ 21 par 17 mètres et des galeries de 4 mètres de large ; il servit de lieu de sépulture jusqu'en 1738 et fut déclaré lieu public et profane en 1722 avant de tomber en ruine.

Liens externes