Cathédrale Saint-François-de-Sales de Chambéry en Savoie

Patrimoine classé Patrimoine religieux Cathédrale Eglise gothique

Cathédrale Saint-François-de-Sales de Chambéry

  • Place Métropole
  • 73000 Chambéry
Cathédrale Saint-François-de-Sales de Chambéry
Cathédrale Saint-François-de-Sales de Chambéry
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Crédit photo : Florian Pépellin - Sous licence Creative Commons
Propriété de l'Etat

Patrimoine classé

La cathédrale : classement par arrêté du 9 août 1906

Origine et histoire de la Cathédrale Saint-François-de-Sales

La cathédrale Saint‑François‑de‑Sales de Chambéry est la cathédrale métropole de l'archidiocèse de Chambéry, Saint‑Jean‑de‑Maurienne et Tarentaise, située dans le centre historique de Chambéry, entre la place Saint‑Léger et la rue de la Croix‑d'Or ; le parvis porte le nom de place Métropole. Le monument est classé au titre des monuments historiques depuis le 9 août 1906.

À l'origine, elle est une modeste chapelle conventuelle des franciscains, dont la construction débute vers 1420, puis devient l'église du couvent dont le cloître gothique abrite aujourd'hui le musée savoisien. L'édifice est agrandi, consacré le 15 juin 1488 et achevé en 1585. Dès le XVe siècle, le suaire de Turin y est parfois transféré et ses ostensions attirent de nombreux pèlerins. Construite pour l'ordre des Franciscains sur la place Métropole, elle est rapidement surnommée « la Métropole » par les Chambériens. Profanée pendant la Révolution, l'église échappe néanmoins à la démolition. À la création de l'évêché de Chambéry, elle devient cathédrale en 1779 sous l'invocation de l'Annonciation et du bienheureux Amédée IX, puis reçoit le vocable de saint François de Sales en 1802 à l'initiative de l'évêque René des Monstiers de Mérinville après le concordat de 1801. La restauration de la façade en pierre de molasse, entreprise en 2006, s'achève en 2009 ; elle mobilise six tailleurs de pierre et coûte 1 325 171 euros, financés intégralement par l'État. En 2014, le diocèse de Turin offre à la cathédrale une copie du suaire de Turin, exposée dans la chapelle de la Résurrection accompagnée de panneaux pédagogiques.

La façade principale, élevée en 1522 dans un gothique flamboyant d'une sobriété franciscaine, laisse clairement apparaître la structure intérieure : une nef centrale assez élevée, 23 mètres sous les voûtes, flanquée de bas‑côtés. La construction est limitée par un sous‑sol marécageux qui, selon la tradition, a nécessité la plantation de pas moins de 30 000 pilotis de mélèze. L'intérieur atteint toutefois des dimensions imposantes : plus de 70 mètres de longueur pour 34 mètres de largeur. L'édifice ne comporte pas de transept ; la configuration la plus remarquable se situe au sud où une seule voûte complexe couvre à la fois le bas‑côté et les chapelles latérales polygonales, créant à l'extérieur une succession singulière de contreforts d'angles. Ces chapelles se prolongent jusqu'à la chapelle axiale de l'abside, au nombre de neuf. Du côté nord, deux chapelles de l'abside sont aveugles, ainsi que la suivante, qui abrite la salle du Trésor, située à la base du clocher et seul vestige d'un couvent dominicain du XIIIe siècle ; le trésor comprend une Nativité en bois polychrome du XVe siècle, une pyxide en émail champlevé limousin du XIIIe siècle et un diptyque en ivoire du XIIe siècle d'inspiration byzantine. Viennent ensuite des chapelles latérales de plan rectangulaire et de faible profondeur, adossées au cloître.

La cathédrale abrite près de 6 000 m2 de peintures en trompe‑l'œil, le plus vaste ensemble connu en Europe. Fabrizio Sevesi réalise le premier trompe‑l'œil dans le chœur en 1810. Après la révolution piémontaise de 1821, le duc Charles‑Félix de Savoie fait venir de nombreux artistes. Entre 1834 et 1835, Casimir Vicario peint murs et voûtes dans le style gothique flamboyant, faisant apparaître le ciel à travers des remplages gothiques, puis en 1885 Bernard Sciolli intervient dans un style différent pour le chœur, le déambulatoire, les chapelles du bas‑côté droit et la chapelle canoniale. Les restaurations ultérieures restituent les peintures de Sevesi dans le chœur et celles de Vicario ailleurs ; seule la chapelle canoniale conserve les décors de Sciolli.

L'orgue, classé au titre des monuments historiques, est construit en 1847 par le facteur Augustin Zeiger selon les principes de Wolfgang Figulus et conçu dans le goût romantique du XIXe siècle. Zeiger y installe des dispositifs innovants, puis ajoute en 1848 un positif de dos de 56 notes ; son neveu procède plus tard à une restauration avec modifications. En 1895, la manufacture Charles Michel‑Merklin équipe l'instrument d'une machine pneumatique Barker, puis en 1960 Victor Gonzalez électrifie la transmission dans un esprit néo‑classique ; l'orgue est classé en 1988 et restauré dans l'esprit de Zeiger par Pascal Quoirin en 2004. L'instrument comprend notamment un trémolo, des accouplements Rec/GO, Pos/GO et Rec/Pos, ainsi que des tirasses Rec/Ped, Pos/Ped et GO/Ped.

Liens externes