Cathédrale Sainte-Marie d'Oloron à Oloron-Sainte-Marie dans les Pyrénées-Atlantiques

Patrimoine classé Cathédrale Chemins de Compostelle UNESCO Chemins de Compostelle - Voie de Toulouse ou d'Arles

Cathédrale Sainte-Marie d'Oloron

  • 15-18 Place de la Cathédrale
  • 64400 Oloron-Sainte-Marie
Cathédrale Sainte-Marie dOloron
Cathédrale Sainte-Marie dOloron
Cathédrale Sainte-Marie dOloron
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Cathédrale Sainte-Marie dOloron
Crédit photo : Jibi44 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIVe siècle

Patrimoine classé

Eglise Sainte-Marie, y compris la sacristie et une amorce de galerie du XIVe siècle qui reliait l'église à l'évêché : classement par arrêté du 7 mars 1939

Origine et histoire de la Cathédrale Sainte-Marie d'Oloron

Ancienne cathédrale d'Oloron-Sainte-Marie, Sainte-Marie fut le siège de l'évêché jusqu'à la Révolution et se situe dans les Pyrénées-Atlantiques. L'édifice présente un portail et un porche romans et se compose d'une grande nef centrale flanquée de deux collatéraux, de deux rangées de chapelles latérales, d'un sanctuaire et d'une couronne de cinq chapelles rayonnantes au chevet. Les nefs datent des XIIe et XIIIe siècles ; le déambulatoire et la couronne de chapelles du chevet appartiennent au début du XIVe siècle, tandis que les chapelles latérales sont du XVe siècle. L'édifice est couvert de voûtes en maçonnerie, divisées par des arcs doubleaux et des arêtiers. L'examen du plan suggère qu'un plan primitif en croix grecque a pu précéder les aménagements postérieurs et qu'une abside circulaire reposait à l'origine sur des fondations qui ont ensuite porté les piliers du sanctuaire érigés au XIVe siècle. Le portail d'entrée, large et profondément évasé, est un vestige primitif attribué au XIe siècle ; sa profonde voussure en plein cintre repose sur des piédroits à redents et des colonnes détachées, et la porte est géminée. Le tympan, soutenu par deux arcs en plein cintre, montre une descente de croix en bas-relief : autour de la croix se reconnaissent la Vierge, Marie de Clopas, un personnage tenant le corps du Christ, Joseph d'Arimathie et l'apôtre Jean, tandis qu'au-dessus figurent le soleil et la lune et qu'au pied de la croix apparaissent un chrisme et une tête animale d'interprétation incertaine. Deux figures emprisonnées, sculptées en ronde-bosse au bas du trumeau, tiennent lieu de supports sculptés ; la voussure et les archivoltes sont ornées de perles, de feuillages et de multiples figures, parmi lesquelles sont représentés les vieillards de l'Apocalypse et des scènes anecdotiques ou symboliques. Deux soldats en ronde-bosse encadrent la scène extérieurement. Le portail, attribué à au moins deux sculpteurs dont le « maître d'Oloron », témoigne d'influences venues des voies de pèlerinage et d'échanges stylistiques avec des ateliers liés à Cluny, Moissac et la sculpture languedocienne ; certaines voussures paraissent avoir été réalisées un peu après le tympan. Une sacristie voûtée, adossée à l'église, conserve l'amorce d'une galerie du XIVe siècle et des vestiges de constructions qui reliaient l'église à l'ancien évêché. L'histoire du site est marquée par des destructions et des reconstructions : la cité fut détruite par les Vikings en 848, des réfections et édifications se succèdent du XIe au XVe siècle, la nef est reconstruite au XIIIe siècle, le chœur et le chevet au XIVe siècle et des chapelles voûtées ajoutées à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle. L'édifice a subi des dommages par incendies et foudre à différentes époques, fut pillé en 1569 lors des troubles liés à l'arrivée de Montgommery, puis restauré et réparé aux XVIIe et XVIIIe siècles, notamment par des travaux de 1617 et des agrandissements de 1749. Le siège épiscopal d'Oloron a été supprimé en 1802 ; en 1909 le titre d'évêque d'Oloron fut repris et l'église devint co-cathédrale au sein du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron. L'édifice a fait l'objet d'une restauration à partir de 1859, a été classé monument historique le 7 mars 1939 et inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en 1998 au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France. Enfin, la cathédrale a été la cible, en novembre 2019, d'une attaque à la voiture-bélier au cours de laquelle une partie du trésor, dont une chape attribuée à François Ier et d'autres objets liturgiques, a été dérobée.

Devenir actuel

La Cathédrale Sainte-Marie d'Oloron fait partie des 71 monuments ainsi que 7 portions de chemins sont inscrits depuis 1998 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco sous le titre officiel de « Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France ».

Elle est sur le chemin de la Via Tolosana ou « voie toulousaine » qui passe par Toulouse, d'où son nom, mais son point de départ se situe à Arles d'où son autre nom de chemin d'Arles (via Arelatensis).

Liens externes