Chapelle de Botlézan à Bégard en Côtes-d'Armor

Patrimoine classé Clocher de style Beaumanoir Chapelle gothique

Chapelle de Botlézan

  • 3 Rue de la Chapelle
  • 22140 Bégard
Chapelle de Botlézan
Chapelle de Botlézan
Chapelle de Botlézan
Chapelle de Botlézan
Chapelle de Botlézan
Crédit photo : Ad Vitam - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

2e moitié XVe siècle, XVIIe siècle, 1ère moitié XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Placître (cad. F 336) : inscription par arrêté du 19 février 1964 - Chapelle (cad. F 336) : classement par arrêté du 5 octobre 1981

Origine et histoire de la Chapelle de Botlézan

La chapelle Sainte-Tunvel de Botlézan, située sur la commune de Bégard dans les Côtes-d'Armor, doit sa fondation à Sainte-Tunvel, sœur de Saint-Idunet ; selon la tradition, celui-ci plaça sa sœur dans un petit ermitage autour duquel se groupèrent quelques maisons. Le toponyme Botlézan signifie « peuple de la Religieuse » et le lieu dépendait de l'évêché de Tréguier. La chapelle, caractéristique des édifices bretons implantés en pleine nature et souvent proches d'une ancienne source sacrée, présente un plan rectangulaire avec chevet plat. Un porche et une chapelle s'accrochent au flanc sud de l'édifice. La construction a commencé au XVe siècle : les deux premières travées sud de la nef et la chapelle sud appartiennent aux parties les plus anciennes, tandis que des campagnes ultérieures aux XVIe et XVIIe siècles ont modifié l'ensemble. On note au XVIe siècle des interventions sur la chapelle sud et sur les trois premières arcades sud ; le reste de l'édifice date principalement du XVIIe siècle, la sacristie a été édifiée en 1702 et l'élévation ouest ainsi que les deux dernières arcades sud datent d'environ 1728. La façade ouest, en pignon bas, porte une tour de clocher rectangulaire munie d'un balcon ajouré et d'une chambre à cloches ouverte, surmontée d'une flèche de pierre hexagonale ; une tourelle d'escalier ronde lui est accolée. À l'extrémité ouest de la façade sud se trouve un petit ossuaire ajouré à balustre, orné d'une tête de mort au-dessus de deux os croisés et portant l'inscription « Rerat in pace ». L'intérieur conserve des lambris ; à l'angle nord-ouest, la chapelle des fonts baptismaux est matérialisée par un muret de pierre surmonté d'une clôture en bois. L'édifice fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 19 février 1964 et d'un classement depuis le 5 octobre 1964.

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