Chapelle de la Charité d'Arles dans les Bouches-du-Rhône

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle baroque et classique

Chapelle de la Charité d'Arles

  • 13 Rue Duleau
  • 13200 Arles
Chapelle de la Charité dArles
Chapelle de la Charité dArles
Chapelle de la Charité dArles
Chapelle de la Charité dArles
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Chapelle de la Charité dArles
Crédit photo : Finoskov - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Patrimoine classé

Chapelle : classement par arrêté du 3 novembre 1927

Origine et histoire de la Chapelle de la Charité

L'hospice de la Charité, ancienne chapelle du couvent des Carmélites à Arles, a été reconverti après la Révolution en hôpital et est aujourd'hui désacralisé. Elle fait partie d'un ensemble conventuel transformé en 1928 en hôtel de grand luxe, l'actuel hôtel Jules-César, ce qui rend le couvent difficile à identifier aujourd'hui. La chapelle, bien préservée parce qu'elle a servi de salle de spectacles pour l'hôtel, appartient désormais à la commune et est utilisée pour des expositions temporaires. Elle est située au sud du boulevard des Lices, à l'ouest du bureau de poste, en angle avec l'esplanade du kiosque à musique et l'hôtel Jules-César. Les Carmélites, implantées à Arles depuis 1631, achetèrent le 3 juin 1634 un enclos près de la porte du Marché-Neuf, qui s'étendait du cimetière des pauvres à l'ancien hôpital de la Charité. Lors de la Révolution, les religieuses furent expulsées et l'hôpital voisin, jugé vétuste, fut transféré dans leur couvent, d'où le nom actuel de la chapelle. Elles revinrent en 1823 mais durent quitter de nouveau les lieux à la fin du XIXe siècle ; elles sont revenue au début du XXe siècle dans le quartier des Mouleyrès jusqu'en 2013. Depuis 2019, le diocèse d'Aix-et-Arles est propriétaire de l'ancien Carmel du 13 rue Frédéric Chevillon, qui abrite la maison du Carmel, une maison paroissiale, un patronage et divers projets dont le Béguinage solidaire. La chapelle est classée au titre des monuments historiques depuis le 3 novembre 1927. Édifiée à partir de 1708 par le maître-maçon Guillaume Astier, elle a été dotée peu après de mobilier et d'ornements réalisés par le sculpteur avignonnais Jean-Baptiste Péru et le peintre Pierre Parrocel ; Péru a exécuté le maître-autel, le retable et la chaire, pour lesquels des paiements précis sont mentionnés, et Parrocel a fourni la toile du maître-autel. La façade s'ouvre par un porche encadré de colonnes engagées jumelées d'ordre corinthien et couronné d'un large fronton triangulaire ; le tympan présente un médaillon circulaire représentant un cœur transpercé entouré d'une nuée d'angelots, allusion à la transverbération de sainte Thérèse, patronne des Carmélites déchaussées. L'intérieur comporte une nef en trois travées au riche décor architectural, composée d'arcades en plein cintre et de pilastres composites jumelés portant un entablement ; ces arcades donnent accès à trois chapelles latérales de chaque côté. Le voûtement se compose de trois voûtes d'arêtes séparées par des doubleaux jumelés. Une part importante du mobilier d'origine a été conservée, notamment la chaire en bois sculpté classée Monument historique, le retable baroque du maître-autel également classé et surmonté de sculptures, dont le centre est occupé par la toile de Pierre Parrocel représentant L'Apothéose de Sainte-Thérèse, également classée. La table de communion a été transférée dans le chœur de l'église Saint-Trophime.

Liens externes