Crédit photo : Véronique PAGNIER - Sous licence Creative Commons
Frise chronologique
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
XVIe siècle
Construction de la chapelle
Construction de la chapelle XVIe siècle (≈ 1650)
Édification de la chapelle de la Genouillade à Arles.
20 février 1942
Classement historique
Classement historique 20 février 1942 (≈ 1942)
La chapelle est classée au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Chapelle de la Genouillade ou des Paysans, sur la route de Marseille : classement par décret du 20 février 1942
Personnages clés
Saint-Trophime
Saint ayant consacré une partie du cimetière romain des Alyscamps aux sépultures chrétiennes.
Jean-Pierre Cassely
Auteur de l'ouvrage Provence insolite et secrète mentionnant la chapelle.
Origine et histoire de la Chapelle de la Genouillade
La chapelle de la Genouillade, à Arles, est l'une des plus anciennes chapelles des Bouches-du-Rhône; elle appartenait à l'origine à la nécropole des Alyscamps avant d'en être séparée par le percement du canal de Craponne puis, plus tard, par la trouée des ateliers de la SNCF. Elle se situe au début de la route de la Crau, chemin des Minimes, surplombant les anciens ateliers SNCF ; elle est à droite en venant du centre-ville en direction de Pont-de-Crau, à gauche de l'entrée de la cité Yvan Audouard et un peu avant la léproserie Saint-Lazare de la Genouillade. Selon la légende, Saint-Trophime, arrivé en Provence avec les Trois Marie aux Saintes-Maries-de-la-Mer, aurait apporté la relique de la tête d'Étienne et consacré une partie du cimetière romain des Alyscamps aux sépultures chrétiennes en présence de disciples et de dignitaires ; la tradition rapporte aussi que le Christ se serait agenouillé sur une pierre en laissant son empreinte, pierre qui aurait servi d'autel et donné son nom à la chapelle. La chapelle est classée au titre des monuments historiques depuis le 20 février 1942, après l'annulation d'un arrêté d'inscription du 5 juillet 1927. Pour en savoir plus, on peut consulter l'ouvrage Provence insolite et secrète de Jean-Pierre Cassely (éd. Jonglez) ; on trouve également une page dédiée sur Wikimedia Commons sous le nom « Chapelle de la Grenouillade » et des références complémentaires dans les notices et listes concernant Arles, les monuments historiques d'Arles et des Bouches-du-Rhône ainsi que dans les portails liés à l'architecture chrétienne, aux Bouches-du-Rhône et aux monuments historiques français.