Chapelle de la Madeleine de Remiremont dans les Vosges

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle gothique Maladrerie ou léproserie

Chapelle de la Madeleine de Remiremont

  • Route de Bussang
  • 88200 Remiremont
Chapelle de la Madeleine de Remiremont
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Chapelle de la Madeleine de Remiremont
Chapelle de la Madeleine de Remiremont
Crédit photo : René Dinkel - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Chapelle de la Madeleine (cad. AN 55) : inscription par arrêté du 16 juillet 1991

Origine et histoire de la Chapelle de la Madeleine

La chapelle de la Madeleine est une ancienne léproserie dédiée à sainte Marie-Madeleine, située sur un site partagé entre les communes de Remiremont et Saint-Étienne-lès-Remiremont, sur le territoire de Remiremont dans le département des Vosges en Lorraine. Dès le haut Moyen Âge, les monastères prenaient en charge les lépreux ; Saint Romaric, second abbé de Remiremont au VIIe siècle, rassembla et isola auprès de la communauté des femmes atteintes de la maladie, leur interdisant de vivre avec les autres religieuses. La léproserie de la Magdelaine fut fondée conformément aux prescriptions du Troisième concile du Latran. Brûlée par des gens de guerre en 1645, elle fut reconstruite peu après grâce aux soins d’Antoinette Maillot, veuve d’Adam de la Madelaine, et le lieu conserva depuis lors le nom de La Madelaine. La chapelle est le seul vestige des bâtiments qui abritèrent la léproserie lors de la seconde épidémie de lèpre en Lorraine. La maladie et les guerres successives contribuèrent à la forte réduction de la population locale, ramenée à soixante habitants en 1710. Sainte Marie-Madeleine avait été choisie comme patronne en raison de son association à l’isolement et à la purification, et elle est traditionnellement considérée comme la bienfaitrice des lépreux ; la tradition la rattache aussi aux cordiers, métier exercé par certains lépreux.

Le site de la chapelle et ses abords a été inscrit au titre des sites par arrêté du 24 janvier 1944, et la chapelle elle-même a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 16 juillet 1991. L’édifice est composite, avec des éléments des XIIIe, XIVe et XVe siècles. À l’intérieur se remarquent une croix en pierre datée de 1661, un autel surmonté d’un retable qui portait une statue en bois de sainte Madeleine retirée par précaution, un bénitier médiéval, ainsi qu’une pierre tombale du XIVe siècle posée sur un sol pavé de pierres mortuaires. Les vitraux, datés du XVIe siècle, sont également inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en tant qu’immeubles par destination. On y trouve enfin des bustes d’évêques et de saints, dont Saint Del (ou Desle), Saint Charles, Saint Nicolas, Saint François et Sainte Agathe.

Liens externes