Chapelle de la Miséricorde de Metz en Moselle

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle Eglise Renaissance et néo-Renaissance

Chapelle de la Miséricorde de Metz

  • 34 Rue de la Chèvre
  • 57000 Metz
Chapelle de la Miséricorde de Metz
Chapelle de la Miséricorde de Metz
Chapelle de la Miséricorde de Metz
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Chapelle de la Miséricorde de Metz
Chapelle de la Miséricorde de Metz
Chapelle de la Miséricorde de Metz
Crédit photo : Auteur inconnu - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XIIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Chapelle de la Miséricorde (ancienne) (cad. 26 158) : classement par arrêté du 18 décembre 1968

Origine et histoire de la Chapelle de la Miséricorde

La chapelle de la Miséricorde est un ancien édifice catholique situé rue de la Chèvre à Metz, en Moselle, face à l’église Notre-Dame-de-l'Assomption. Elle constitue l’unique vestige d’un ensemble bâti, peu documenté, construit et remanié aux XIIIe, XVIe et XIXe siècles. Sa construction remonterait à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle ; il s’agissait à l’origine d’une salle voûtée qui n’avait apparemment pas vocation première de lieu de culte, seul le tympan sculpté représentant saint Michel témoignant d’une dimension religieuse. Au début du XXe siècle, l’ensemble comprenait encore une rosace romane située au‑dessus de deux fenêtres ; cet ensemble illustrait la transition entre l’art roman et l’art gothique civil à Metz, à l’instar de la chapelle du Petit‑Saint‑Jean. La chapelle avait vraisemblablement été intégrée, avant la Renaissance, à un édifice plus vaste et, jusqu’en 1962, jouxtait un ensemble daté du XVIe siècle dont la connaissance reste limitée. Le futur pensionnat de la Miséricorde se distinguait par un bâtiment de la Renaissance doté d’une tour‑escalier circulaire et de plusieurs galeries à loggia superposées, éléments uniques dans la ville au XXe siècle. Au XIXe siècle, les sœurs de la Miséricorde ont acquis cet ensemble et l’ont aménagé en couvent‑pensionnat ; au début du XXe siècle, des compléments furent apportés au bâti, notamment un escalier extérieur accolé à la chapelle, fermé et percé de fenêtres imitant l’architecture renaissante. Les sœurs ont abandonné le pensionnat en 1962 pour édifier un nouvel établissement derrière le cloître des Récollets, toujours en activité ; l’ancien site rue de la Chèvre a été détruit en 1964 pour permettre la construction du groupe scolaire Notre‑Dame, dans la cour duquel la chapelle subsiste. La chapelle est classée au titre des monuments historiques depuis le 18 décembre 1968. La sculpture du tympan au‑dessus de l’entrée représente saint Michel terrassant le dragon.

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