Chapelle de La Trinité de Prunet-et-Belpuig dans les Pyrénées-Orientales

Patrimoine classé Clocher-mur Chapelle romane

Chapelle de La Trinité de Prunet-et-Belpuig

  • 1-6 Belpuig
  • 66130 Prunet-et-Belpuig
Chapelle de La Trinité de Prunet-et-Belpuig
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Crédit photo : jordi domènech - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle

Patrimoine classé

Chapelle de la Trinité : classement par arrêté du 12 juin 1951

Origine et histoire de la Chapelle de la Trinité

La chapelle de la Trinité est un édifice roman situé au hameau de Belpuig, commune de Prunet-et-Belpuig, dans les Aspres des Pyrénées-Orientales, en Occitanie, à mi‑chemin entre Bouleternère et Amélie‑les‑Bains‑Palalda sur la route départementale 618. Le relief où elle se dresse était désigné en 899 sous le nom de Sant Pere de la Serra, ce qui suggère qu'une église paroissiale existait déjà à cette époque ; elle fut consacrée en 953 et, en 961, l'alleu de la Serra figura dans des actes relatifs à l'église d'Elne. L'édifice actuel date en grande partie du XIe siècle pour la nef septentrionale et la grande abside, et il fut agrandi aux XIIe et peut‑être XIIIe siècles ; la chapelle est traditionnellement un lieu de pèlerinage et aurait subi des transformations successives, parmi lesquelles l'adjonction d'une grange contre son flanc nord pour accueillir les pèlerins. Au XVIIIe siècle un presbytère fut ajouté contre le mur ouest et l'église changea de vocable pour être dédiée à la Trinité ; elle est classée au titre des monuments historiques depuis le 12 juin 1951. Des campagnes de restauration récentes ont dégagé des traces de peintures murales au‑dessus de l'abside et ont redonné du lustre aux retables baroques de l'intérieur.

Extérieurement, l'édifice présente deux types de maçonnerie visibles : le mur nord de la nef est bâti en moellons de granit non équarris posés par assises horizontales, tandis que la façade sud et l'abside sont en granit taillé et appareillé. Le chevet, de style roman lombard, s'appuie sur un soubassement en moellons et associe une partie basse en moellons à une partie haute en petit appareil de pierre de taille brune ; il est rythmé par des bandes lombardes composées de lésènes et d'arcatures et percé de deux fenêtres à simple ébrasement. La façade méridionale, marquée par un trait de joint divisant deux zones de maçonnerie, comporte une portion percée d'une fine meurtrière surmontée d'une frise en damier et, sur la partie principale, un portail surmonté d'un arc brisé, trois fenêtres cintrées et deux petites fenêtres à linteau monolithe ; la corniche au‑dessus du portail est ornée de motifs décoratifs, parfois fantaisistes. La façade ouest, partiellement masquée par un bâtiment moderne, est surmontée d'un clocher‑mur percé de deux grandes baies campanaires. La porte d'entrée a conservé ses pentures du XIIe siècle.

L'intérieur comprend deux nefs d'inégale largeur : la nef septentrionale, la plus large, se termine par la grande abside et remonte au XIe siècle ; un collatéral fut ajouté au sud à la fin du XIIe siècle, et la communication entre les deux vaisseaux s'effectue par trois arcades en plein cintre percées dans l'ancien mur gouttereau, la porte méridionale primitive formant une quatrième arche plus étroite. L'édifice est intégralement voûté en pierre : cul‑de‑four pour l'abside, berceau sur doubleaux pour la nef septentrionale et demi‑berceau pour le collatéral.

Le mobilier comprend notamment un Christ roman, vraisemblablement du XIIe siècle, considéré comme l'objet le plus remarquable du lieu ; il fut dégradé par une restauration abusive au XVIIIe siècle (couches de peinture et dorure) puis récemment remis dans un état plus proche de l'original, et l'on y trouva lors d'une ancienne restauration un petit reliquaire en plâtre gravé de la date 1710. On trouve également une croix peinte des deux faces de style gothique datée du XIVe siècle, une Vierge assise du XIVe siècle provenant de l'église Saint‑Étienne de Prunet, une "capelleta" baroque (autel portatif), le retable de la Trinité daté de 1698 récemment restauré, ainsi que le retable du maître‑autel.

Liens externes