Chapelle de la Véronique de Bannalec dans le Finistère

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle gothique Clocher de style Beaumanoir

Chapelle de la Véronique de Bannalec

  • La Véronique
  • 29380 Bannalec
Chapelle de la Véronique de Bannalec
Chapelle de la Véronique de Bannalec
Chapelle de la Véronique de Bannalec
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Chapelle de la Véronique de Bannalec
Chapelle de la Véronique de Bannalec
Chapelle de la Véronique de Bannalec
Crédit photo : Silex - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

1er quart XVIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise de la Véronique (cad. N 7) : classement par arrêté du 31 décembre 1914

Origine et histoire de la Chapelle de la Véronique

La chapelle de la Véronique, l’une des six chapelles de la commune de Bannalec (Finistère), est dédiée à la Vierge Marie. Elle appartient à un propriétaire privé mais peut se visiter en demandant l’accès au corps de ferme voisin. Installée au flanc d’un vallon, près d’un petit affluent de l’Aven et entourée d’un bois, elle se situe à environ 4 km à l’ouest du bourg de Bannalec, au sud de la D765 menant à Rosporden. L’édifice actuel remplace l’ancienne chapelle de Locmaria, probablement détruite par les Ligueurs peu après 1597 ; cette ancienne chapelle se trouvait à 200 mètres au sud‑est et sa mémoire subsiste dans les noms de parcelles cadastrales. La nouvelle chapelle a été fondée en 1605 et consacrée en 1610, comme l’indiquent une sablière intérieure et une pierre sculptée au‑dessus du porche. En 1605, la famille Kerhoent de Kergournadec’h, qui possédait le fief voisin de Goarlot, fit édifier l’édifice ; plusieurs blasons extérieurs et intérieurs et des demi‑écus Kergournadec’h‑Botigneau rappellent leur patronage. La sacristie a été ajoutée au sud du chevet en 1662. L’édifice est construit en granite ; son clocher est soutenu en encorbellement sur la saillie d’une corniche ornée munie de plusieurs gargouilles. Le plan est une croix latine avec chevet à pans coupés et des murs gouttereaux relativement élevés pour une chapelle de campagne. La voûte est lambrissée et ses sablières portent la date de 1605 ainsi que le nom du charpentier, Vincent Le Maut, représenté par un mouton (maout signifiant « mouton » en breton). Trois verrières portant l’inscription « 1605 » dans le chœur furent partiellement détruites par la foudre en 1947 ; l’édifice conserve par ailleurs trois vitraux du XVIe siècle. Huit armoiries encore visibles rappellent l’appartenance des fondateurs à la famille de Goarlot et leurs liens avec les familles de Rosmadec, de Kerméno, de Molac et de Kergournadec’h. Sur la façade du clocher, au chevet et au sommet d’un vitrail du chœur, cinq cartouches sur les sablières portent des armes — échiqueté de gueules et d’or, échiqueté d’argent et d’azur, d’azur et d’argent pallé, et un aigle bicéphale d’argent sur fond de sable — ainsi que plusieurs écus partagés montrant à gauche un échiqueté et à droite un demi‑aigle. Deux hypothèses expliquent le nom « Véronique » : l’une le fait dériver du breton « ar wernig » (prononcé « ar vernic »), désignant un lieu planté d’aulnes, appuyée par des actes notariés mentionnant des parcelles nommées ar gwern, parc verne ou parc poullou ; l’autre s’appuie sur une mention de l’abbé Le Sann qui rapporte l’offrande des pèlerins en ces termes : « d’an Itron Maria ar Vernick », en référence à Notre‑Dame de l’Aulnaie. À l’extérieur, on note la présence d’une acrotère, d’une fontaine et d’éléments décoratifs, tandis que l’intérieur offre le chœur, la voûte lambrissée avec ses détails sculptés et une fresque murale.

Liens externes