Chapelle de Locmaria de Belle-Isle-en-Terre en Côtes-d'Armor

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle gothique

Chapelle de Locmaria de Belle-Isle-en-Terre

  • 4-12 Rue des Tilleuls
  • 22810 Belle-Isle-en-Terre
Chapelle de Locmaria de Belle-Isle-en-Terre
Chapelle de Locmaria de Belle-Isle-en-Terre
Chapelle de Locmaria de Belle-Isle-en-Terre
Chapelle de Locmaria de Belle-Isle-en-Terre
Chapelle de Locmaria de Belle-Isle-en-Terre
Chapelle de Locmaria de Belle-Isle-en-Terre
Chapelle de Locmaria de Belle-Isle-en-Terre
Chapelle de Locmaria de Belle-Isle-en-Terre
Chapelle de Locmaria de Belle-Isle-en-Terre
Chapelle de Locmaria de Belle-Isle-en-Terre
Chapelle de Locmaria de Belle-Isle-en-Terre
Crédit photo : Binche - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
Fin du XVe siècle ou début du XVIe siècle
Construction initiale
1734
Remplacement des portails
1875
Destruction du clocher
1928
Classement historique
1930
Remplacement des vitraux
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Chapelle : classement par arrêté du 18 août 1928

Personnages clés

Sir Robert Mond Mécène ayant financé le remplacement des vitraux en 1930
Lady Mond Mécène ayant financé le remplacement des vitraux en 1930

Origine et histoire de la Chapelle de Locmaria

La chapelle de Locmaria est un petit oratoire isolé situé à Belle-Isle-en-Terre, dans les Côtes‑d'Armor en Bretagne. Elle a été construite pour commémorer un fait miraculeux ou à la suite d'un vœu et l'édifice doit appartenir à la fin du XVIe siècle. Son plan irrégulier montre qu'elle a subi des transformations, le bas-côté semblant avoir été ajouté ultérieurement. L'extérieur présente une tourelle, des clochetons et des pignons. À l'intérieur, la charpente lambrissée est apparente et un jubé en bois constitue l'élément principal. Le jubé est soutenu par quatre colonnes ciselées en torsades et ornées de pampres et de grappes de raisins. Sous ces colonnes pendent sept anges portant des banderoles. Sa parenté stylistique avec le jubé de Kerfons, qui comporte quinze personnages, a conduit à attribuer ces sculptures au même artiste. Elles auraient été exécutées à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle. La chapelle aurait été liée à un monastère de moines templiers. Connue sous le nom de Notre‑Dame de Pendréo ou Notre‑Dame de la Coqueluche, elle attirait ceux qui imploraient la Vierge pour la guérison des enfants atteints de cette maladie, avant de se rendre à la fontaine miraculeuse située à quelques arpents sur un autre tertre. Cette croyance est racontée sur le vitrail à droite du maître‑autel. En 1734, les portails en bois furent remplacés. En 1875, un orage et la foudre détruisirent le clocher et brisèrent les vitraux ; le clocheton fut rebâti. Les vitraux ne furent remplacés qu'en 1930 grâce au don de Sir Robert Mond et de Lady Mond. La chapelle est classée au titre des monuments historiques par arrêté du 18 août 1928.

Liens externes