Chapelle de pénitents Notre-Dame d'Espérance à La Salle-les-Alpes dans les Hautes-Alpes

Chapelle de pénitents Notre-Dame d'Espérance

  • 05240 La Salle-les-Alpes
Propriété de la commune

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1529
Fondation supposée
1616
Premier livre
1681
Maître-autel daté
1741
Construction actuelle
1791-1793
Activité confraternelle
1809
Quatre confréries actives
1829
Propriété communale
1921
Fin des activités
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

La chapelle de pénitents Notre-Dame d'Espérance, en totalité (cad. AE 67) : inscription par arrêté du 24 mars 2015.

Personnages clés

Chanoine Jacques Historien ayant avancé la date de fondation de la chapelle.

Origine et histoire

La chapelle se situe en périphérie du village de La Salle. Elle était le siège de la confrérie des pénitents blancs de la paroisse, affiliée par ses statuts à l'archiconfrérie de Notre-Dame de Gonfalon à Rome. Les confréries des Pananches et de Chirouze, bien que disposant chacune d'une chapelle particulière, lui étaient rattachées. La chapelle n'est pas orientée dans le sens liturgique habituel, et aucune justification liée à la configuration du terrain n'a été trouvée. Le chanoine Jacques avance 1529 comme date de fondation. L'existence d'un livre de confrérie est attestée dès 1616 et le maître-autel porte la date de 1681. La construction actuelle est datée 1741 sur les ancres des tirants et sur le socle de la statue de la Vierge, fixé au mur sud, date encore visible en 2000. Elle aurait échappé à l'incendie de 1742 qui a détruit le village. L'activité confraternelle est documentée pour la période 1791-1793. En 1809, la paroisse de La Salle-les-Alpes comptait quatre confréries totalisant 200 membres. Le cadastre de 1829 indique que la chapelle appartient à la commune tout en restant à l'usage de la confrérie. Le livre de la confrérie de 1921 mentionne le dernier enterrement ; l'activité effective de la confrérie prend fin au milieu des années 1920, moment où elle ne remplit plus que des fonctions comptables.

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