Construction initiale Xe–début XIe siècle (≈ 1104)
Datation proposée par l'INRAP pour les premières parties de la chapelle.
XIIe–XIIIe siècle
Travaux d'extension
Travaux d'extension XIIe–XIIIe siècle (≈ 1350)
Période de travaux et d'agrandissement selon les études architecturales.
XVIe siècle
Changement de seigneurie
Changement de seigneurie XVIe siècle (≈ 1650)
La seigneurie de Torp revient à la famille de Morell.
1828
Réunion à Villers-Canivet
Réunion à Villers-Canivet 1828 (≈ 1828)
Le village de Torp est réuni à Villers-Canivet.
2002
Achat par la commune
Achat par la commune 2002 (≈ 2002)
La chapelle est achetée par la commune pour 1 € après un arrêté de péril.
2003
Inscription monument historique
Inscription monument historique 2003 (≈ 2003)
Les ruines de la chapelle sont inscrites au titre des monuments historiques.
2016
Travaux de restauration
Travaux de restauration 2016 (≈ 2016)
Début des travaux majeurs pour mettre l'édifice hors d'eau.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
La chapelle (cad. AC 84) , ainsi que le sol de la parcelle AC 83 : inscription par arrêté du 17 juin 2003
Personnages clés
Famille de Torp
Bienfaitrice de l'abbaye de Saint-Évroult au XIe siècle.
Famille de Morell
Propriétaire de la seigneurie de Torp au XVIe siècle.
Galeron
Historien local ayant étudié la chapelle et son dédicace à la Vierge.
Origine et histoire de la Chapelle de Torp
La chapelle de Torp, chapelle catholique située dans le lieu-dit le Village de Torp à Villers-Canivet (Calvados), est anciennement en ruines et fait l'objet d'opérations de restauration. La famille de Torp est citée au XIe siècle comme bienfaitrice de l'abbaye de Saint-Évroult, tandis que la seigneurie revient au XVIe siècle à la famille de Morell. Dédicacée à la Vierge selon l'historien local Galeron, la chapelle a longtemps été l'église paroissiale du village de Torp, réuni à Villers-Canivet le 17 octobre 1828. Une datation traditionnelle attribuait l'édifice à la fin du XIIe–XIIIe siècle (Mérimée), mais une étude d'archéologie du bâti de l'INRAP réalisée en octobre 2015 propose de l'avancer au Xe–début XIe siècle, avec des travaux s'étalant jusqu'au XIIIe siècle. L'édifice a été largement remanié jusqu'au XVIIIe siècle et a peut-être abrité un prieuré. Au début des années 2000, l'état de la chapelle est jugé dangereux et elle est achetée par la commune pour 1 € le 26 juin 2002, après un arrêté de péril et un rapport d'expertise. Une association de sauvegarde, créée en 2002, et la commune ont monté un projet de restauration à partir de 2004, retardé pour des raisons financières. Les ruines sont inscrites au titre des monuments historiques depuis le 17 juin 2003. Des travaux importants — maçonnerie, taille de pierre, couverture et charpente — sont en cours en 2016 pour mettre l'édifice hors d'eau, estimés à 159 561 €, montant donné également comme 170 000 € pour cette première tranche dont 23 800 € seraient à la charge de la commune; cette phase est un préalable à la restauration complète. Architectoniquement, l'édifice présente deux parties distinctes : le chœur, de construction romane, conserve de beaux modillons, une porte murée et une couverture partiellement en place; la nef et le portail relèvent du gothique ogival. Un clocher à ouverture orne la façade et des sépultures de la famille Morel sont encore visibles.