Début de la construction 1612 (≈ 1612)
Début de la construction du couvent sous la direction d'Antoine Belin.
1713-1715
Construction de la chapelle
Construction de la chapelle 1713-1715 (≈ 1714)
Construction de la chapelle et du portail par Nicolas Cailler.
1725
Sculptures des vantaux
Sculptures des vantaux 1725 (≈ 1725)
Réalisations des sculptures des vantaux par Joseph Guyon.
1790
Expulsion des Annonciades
Expulsion des Annonciades 1790 (≈ 1790)
Expulsion des Annonciades par les lois révolutionnaires.
1913
Classement du portail
Classement du portail 1913 (≈ 1913)
Le portail est classé au titre des monuments historiques.
Fin des années 1920
Désacralisation de la chapelle
Désacralisation de la chapelle Fin des années 1920 (≈ 1920)
La chapelle est désacralisée et transformée en salle d'exposition.
1936
Inscription de la chapelle
Inscription de la chapelle 1936 (≈ 1936)
Le reste de la chapelle est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Le portail : classement par arrêté du 15 novembre 1913 ; La chapelle, à l'exception du portail classé : inscription par arrêté du 9 septembre 1936
Personnages clés
Antoine Belin
Architecte ayant dirigé la construction du couvent.
Nicolas Cailler
Constructeur de la chapelle et du portail.
Joseph Guyon
Sculpteur des vantaux de la chapelle.
Origine et histoire de la Chapelle des Annonciades
La chapelle des Annonciades, située au 69 rue de la République à Pontarlier (Doubs), est l'ancien édifice conventuel des Annonciades célestes, arrivées en ville en 1612. La construction du couvent débute vers 1612 sous la direction d'Antoine Belin ; la chapelle et le portail sont réalisés par Nicolas Cailler entre 1713 et 1715, et les sculptures des vantaux sont l’œuvre de Joseph Guyon en 1725. Les Annonciades formaient un ordre contemplatif strict suivant la règle de saint Augustin, nommé « célestes » en référence à la couleur bleu ciel de leur manteau et de leur scapulaire ; elles furent expulsées par les lois révolutionnaires de 1790 et ne retrouvèrent plus leur ampleur d'origine. Seul vestige de l'ancien couvent, la chapelle a été désacralisée et transformée en salle d'exposition depuis la fin des années 1920 ; les bâtiments conventuels ont été très remaniés. La chapelle bénéficie de protections au titre des monuments historiques : le portail est classé depuis 1913, les vantaux sont également classés comme objets en 1913, et le reste de la chapelle a été inscrit en 1936. Sur le plan architectural, la nef compte trois travées et est ornée de pilastres à chapiteaux de style ionique.