Chapelle des Annonciades de Pontarlier dans le Doubs

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle baroque et classique

Chapelle des Annonciades de Pontarlier

  • 69 Rue de la République
  • 25300 Pontarlier
Chapelle des Annonciades de Pontarlier
Chapelle des Annonciades de Pontarlier
Chapelle des Annonciades de Pontarlier
Chapelle des Annonciades de Pontarlier
Chapelle des Annonciades de Pontarlier
Chapelle des Annonciades de Pontarlier
Chapelle des Annonciades de Pontarlier
Chapelle des Annonciades de Pontarlier
Chapelle des Annonciades de Pontarlier
Chapelle des Annonciades de Pontarlier
Chapelle des Annonciades de Pontarlier
Chapelle des Annonciades de Pontarlier
Crédit photo : Ludovic Péron - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
1612
Début de la construction
1713-1715
Construction de la chapelle
1725
Sculptures des vantaux
1790
Expulsion des Annonciades
1913
Classement du portail
Fin des années 1920
Désacralisation de la chapelle
1936
Inscription de la chapelle
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Le portail : classement par arrêté du 15 novembre 1913 ; La chapelle, à l'exception du portail classé : inscription par arrêté du 9 septembre 1936

Personnages clés

Antoine Belin Architecte ayant dirigé la construction du couvent.
Nicolas Cailler Constructeur de la chapelle et du portail.
Joseph Guyon Sculpteur des vantaux de la chapelle.

Origine et histoire de la Chapelle des Annonciades

La chapelle des Annonciades, située au 69 rue de la République à Pontarlier (Doubs), est l'ancien édifice conventuel des Annonciades célestes, arrivées en ville en 1612. La construction du couvent débute vers 1612 sous la direction d'Antoine Belin ; la chapelle et le portail sont réalisés par Nicolas Cailler entre 1713 et 1715, et les sculptures des vantaux sont l’œuvre de Joseph Guyon en 1725. Les Annonciades formaient un ordre contemplatif strict suivant la règle de saint Augustin, nommé « célestes » en référence à la couleur bleu ciel de leur manteau et de leur scapulaire ; elles furent expulsées par les lois révolutionnaires de 1790 et ne retrouvèrent plus leur ampleur d'origine. Seul vestige de l'ancien couvent, la chapelle a été désacralisée et transformée en salle d'exposition depuis la fin des années 1920 ; les bâtiments conventuels ont été très remaniés. La chapelle bénéficie de protections au titre des monuments historiques : le portail est classé depuis 1913, les vantaux sont également classés comme objets en 1913, et le reste de la chapelle a été inscrit en 1936. Sur le plan architectural, la nef compte trois travées et est ornée de pilastres à chapiteaux de style ionique.

Liens externes