Chapelle des Cordeliers de Clermont-Ferrand dans le Puy-de-Dôme

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle gothique

Chapelle des Cordeliers de Clermont-Ferrand

  • Place Sugny
  • 63000 Clermont-Ferrand
Chapelle des Cordeliers de Clermont-Ferrand
Chapelle des Cordeliers de Clermont-Ferrand
Chapelle des Cordeliers de Clermont-Ferrand
Crédit photo : Sylenius - Sous licence Creative Commons
Propriété du département

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1700
1800
1900
2000
1263
Donation du terrain
1273
Fondation de la chapelle
1791
Première assemblée départementale
1806
Modification pour les archives
1854
Destruction partielle de la voûte
18 août 1988
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Chapelle des Cordeliers (cad. IP 63) : inscription par arrêté du 18 août 1988

Personnages clés

Bernard de la Tour Donateur du terrain pour la construction du couvent.
Marie de Blois Mécène ayant financé la chapelle latérale

Origine et histoire de la Chapelle des Cordeliers

La Chapelle des Cordeliers, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), est la seule construction subsistante de l'ancien couvent des Cordeliers. Le terrain fut donné en 1263 par Bernard de la Tour et la chapelle aurait été fondée par les Franciscains en 1273 ; le chœur servit de sépulture à la famille de la Tour. L'édifice s'inscrit dans le groupe d'églises franciscaines à nef unique, typique de l'importance de cet ordre mendiant au XIIIe siècle en milieu urbain. Durant la Révolution, le couvent fut vendu comme bien national et les bâtiments disparurent progressivement, remplacés par des constructions fonctionnelles ; de l'ensemble monastique ne subsiste, outre une peinture murale à l'entrée de l'ancien réfectoire, que la chapelle. Elle a été modifiée par l'installation des services d'archives en 1806, par la destruction partielle de la voûte vers 1854 et par des campagnes de restauration ultérieures. Du décor intérieur, il ne reste que quelques colonnettes et chapiteaux, et l'emplacement du jubé se devine à partir de vestiges au rez-de-chaussée. L'édifice est le seul en Auvergne à présenter un système de voûtes sexpartites ; quelques arcades du cloître visibles côté cour datent du XVIIIe siècle. La façade est percée de deux lancettes et de rosaces polylobées. La chapelle accueillit la première assemblée départementale du Puy-de-Dôme en 1791, devint la préfecture le 24 juillet 1801 et fait aujourd’hui partie du siège du conseil général du département. Elle a été inscrite au titre des monuments historiques le 18 août 1988.

Liens externes