Chapelle des Templiers de Lacapelle-Livron dans le Tarn-et-Garonne

Patrimoine classé Patrimoine Templier Chapelle des Templiers Commanderie templière

Chapelle des Templiers de Lacapelle-Livron

  • Le Bourg 
  • 82160 Lacapelle-Livron
Chapelle des Templiers de Lacapelle-Livron
Chapelle des Templiers de Lacapelle-Livron
Chapelle des Templiers de Lacapelle-Livron
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Chapelle des Templiers de Lacapelle-Livron
Chapelle des Templiers de Lacapelle-Livron
Crédit photo : Victoria831947 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIIe siècle

Patrimoine classé

Chapelle des Templiers (ancienne) : classement par arrêté du 2 septembre 1901

Origine et histoire de la Chapelle des Templiers

L'ancienne chapelle des Templiers, de style roman, est coiffée d'une coupole et remonterait à la fin du XIIe siècle ; elle faisait sans doute corps avec le château, les deux édifices ayant vraisemblablement été élevés simultanément. Des mâchicoulis, ajoutés après la construction, renforcent la défense de l'ensemble. Le lieu de Lacapelle, qui abritait une commanderie importante, paraît avoir eu avant les guerres de Religion une certaine prospérité, comme l'attestent les vestiges de maisons opulentes. La commanderie de La Capelle-Livron fut fondée par les Templiers puis dévolue aux Hospitaliers à partir du XIVe siècle ; elle perdura jusqu'au XVIIIe siècle. Le chef-lieu se trouvait au cœur du village de Lacapelle-Livron, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Villefranche-de-Rouergue et à proximité de Caylus, et contrôlait de nombreux biens alentour, églises, fermes et granges. Aujourd'hui, la chapelle, son clocher fortifié et le pigeonnier, respectivement classés en 1901 et inscrits en 1971, semblent constituer les seuls vestiges de la commanderie dans la commune. La première donation connue date de 1225, suivie en 1227 d'une autre donation majeure, qui permirent à la « grange templière de Monson » de devenir une commanderie. À partir de 1260 la commanderie devint le chef-lieu d'une baillie templière, remplaçant celle de Cahors ; lors d'un chapitre en 1268 on y recensait le commandeur, trois chevaliers, trois prêtres, un chapelain et huit autres frères. Après la dévolution, la commanderie dépendit du grand prieuré de Saint-Gilles dans la langue de Provence et fut à plusieurs reprises commanderie magistrale, relevant directement du grand maître. La liste des commandeurs nécessite des mises à jour à la lumière des travaux de Louis d'Alauzier (1964) ; la liste d'Antoine du Bourg comporte parfois des erreurs. Pendant la période templière, la commanderie enrichit son temporel par de nombreuses acquisitions et donations, incluant notamment Saint-Peyronis, Pech d'Auzon, Lagarde, les églises de Loze et de Jamblusse, l'héritage de Pons de Genolhac, une partie de la seigneurie de Martiel, ainsi que des droits sur La Capelle, Mouillac et Crozilles. Sous les Hospitaliers, ces possessions restèrent majoritairement intactes ; la commanderie incorpora la commanderie templière de Carnac-Trévaix, acquit le château de Trébaïx et le château de Cas, et conserva un réseau d'annexes. Les Hospitaliers établirent également une seconde commanderie voisine, à Espinas, réservée aux frères conventuels et servants d'armes ; celle-ci n'était pas d'origine templière et se distinguait de Lacapelle-Livron où le commandeur était toujours chevalier. La visite des commissaires de l'ordre le 28 mai 1762 a dressé l'inventaire des membres et annexes juste avant la Révolution : on y retrouve notamment Carnac, Trébaïx, Jamblusse, Loze, Saillagol, Crouzelles, Saint-Amans, le château de Cas, Puy d'Auzon, Mouillac, Saint-Peyronis, Bramaloup, les métairies Le Juge et L'Espinassière, Ginouilhac, Saint-Laurens, Paillayrols et Puylagarde. Ces éléments matériels et documentaires soulignent l'importance régionale de la commanderie de Lacapelle-Livron et expliquent la protection dont bénéficie encore sa chapelle.

Liens externes