La chapelle en totalité, y compris l'ensemble de son agencement (cad. Picauville AC 536, lieudit Pont l'Abbé ; Etienville AB 1, lieudit Pont l'Abbé) : inscription par arrêté du 3 mars 2006
Origine et histoire de la Chapelle du Bon Sauveur
Après la destruction de la chapelle du monastère le 11 juin 1944, la communauté du Bon Sauveur confie sa reconstruction à l'architecte René Levavasseur, associé à Lebreton. Le plan de la chapelle rappelle celui d'un ostensoir : six branches convergent vers un sanctuaire central. Le sanctuaire, fermé par une grille de communion, est surmonté d'une tour-lanterne ornée d'un motif en béton ajouré. Cette esthétique sobre contraste avec l'imposante tour-clocher qui avance depuis la galerie ouest du cloître. Une entrée très lumineuse donne accès à l'escalier d'honneur, qui conduit au chœur des religieuses. Les dessins des fers forgés des portes et de la rampe d'escalier sont l'œuvre de l'atelier parisien du décorateur Raymond Subes.