Chapelle du couvent de Beaurepaire à Clermont-Ferrand dans le Puy-de-Dôme

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle

Chapelle du couvent de Beaurepaire

  • Avenue Julien
  • 63000 Clermont-Ferrand
Chapelle du couvent de Beaurepaire
Chapelle du couvent de Beaurepaire
Chapelle du couvent de Beaurepaire
Chapelle du couvent de Beaurepaire
Chapelle du couvent de Beaurepaire
Chapelle du couvent de Beaurepaire
Chapelle du couvent de Beaurepaire
Crédit photo : (:Julien:) - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1800
1900
2000
1241
Fondation du couvent
1263
Transfert du couvent
1284
Consécration de la chapelle
Début du XIIIe siècle
Construction initiale
XIXe siècle
Utilisation militaire
2010
Restauration récente
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Chapelle de Beaurepaire ou des Cordeliers-Vieux : classement par arrêté du 25 septembre 1919

Personnages clés

Robert d'Auvergne Évêque de Clermont dont l'épiscopat pourrait être lié à la fondation du couvent.

Origine et histoire de la Chapelle du couvent de Beaurepaire

La chapelle du couvent de Beaurepaire, dite aussi chapelle des Cordeliers‑Vieux, se situe à Clermont‑Ferrand, dans le square Aimé Coulaudon, avenue Julien. Elle remonte au début du XIIIe siècle et illustre l'architecture de transition, construite selon le mode roman du pays. Le couvent des Cordeliers, premier établissement franciscain de Clermont, fut fondé avant 1241 hors des murs, au lieu‑dit Beaurepaire à l'ouest de Jaude, au sud du bois de Cros; la fondation pourrait être liée à celle de Montferrand et remonter peut‑être à la fin de l'épiscopat de Robert d'Auvergne (1196‑1227). En 1263 le couvent fut transféré près des murs, à l'emplacement de l'actuelle préfecture, et la chapelle du nouveau couvent fut consacrée en 1284. Après le départ des cordeliers, les chanoines de la cathédrale occupèrent la chapelle jusqu'à la Révolution. Vendue comme bien national puis devenue propriété municipale, elle servit au XIXe siècle et jusqu'en 1914 de poudrière et de dépôt d'armes, d'où son surnom de La Poudrière. L'édifice, resté en grande partie dans sa conception d'origine, a fait l'objet d'une restauration en 2010. La chapelle présente une salle rectangulaire divisée en trois travées par des arcs doubleaux en tiers point. Chaque travée est couverte d'une voûte d'arêtes dépourvue de nervures et séparée des autres par un arc‑doubleau ogival. L'éclairage provient d'ouvertures en plein cintre percées dans les murs latéraux et au chevet. La porte d'entrée est encadrée par un arc ogival qui souligne un tympan placé au‑dessus d'une plate‑bande faisant office de linteau; un oculus quadrilobé se trouve au‑dessus de l'entrée. Les façades latérales conservent une corniche romane à corbeaux et tablettes. Le détail de la porte montre une fine colonnette dont le chapiteau est orné de crochets.

Liens externes