Chapelle du Crucifix du Croisic au Croisic en Loire-Atlantique

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle gothique

Chapelle du Crucifix du Croisic

  • Avenue du Crucifix
  • 44490 Le Croisic
Chapelle du Crucifix du Croisic
Chapelle du Crucifix du Croisic
Chapelle du Crucifix du Croisic
Chapelle du Crucifix du Croisic
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Chapelle du Crucifix du Croisic
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Chapelle du Crucifix du Croisic
Chapelle du Crucifix du Croisic
Chapelle du Crucifix du Croisic
Crédit photo : Jibi44 - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une association

Période

XVIe siècle

Patrimoine classé

Chapelle du Crucifix : inscription par arrêté du 29 mars 1952

Origine et histoire de la Chapelle du Crucifix

La chapelle du Crucifix est un lieu de culte catholique situé au Croisic, en Loire-Atlantique, et inscrite au titre des monuments historiques en 1952. Elle se trouve à l'est du centre, près de la limite avec Batz-sur-Mer, à proximité des marais salants de Guérande et de l'océan Atlantique. Rattachée à la paroisse Saint-Yves-de-la-Côte-sauvage du diocèse de Nantes, elle est bâtie en granite dans le style gothique flamboyant. Sa porte principale, sur la façade ouest, est en anse de panier avec ébrasement mouluré et une archivolte en accolades ornée de fleurons et de pinacles encadrant une fenêtre ogivale ; un portail identique se situe sur la façade nord. La chapelle a été édifiée vers 1540 à l'initiative de l'armateur Raoul Karahès, qui voulut élever un sanctuaire à l'endroit où la tradition situe le baptême des premiers habitants par saint Félix au VIe siècle, épisode représenté sur un vitrail de l'église Notre-Dame-de-Pitié. Des bulles pontificales de Clément VII en 1534 puis de Paul III en 1540 accordèrent des indulgences aux fidèles visitant et entretenant la chapelle. Le vocable « crucifix », peu courant en France pour un édifice, rappelle la croix commémorative qu'aurait remplacée la chapelle. Confisquée pendant la Révolution, elle servit de magasin à poudre durant la première moitié du XIXe siècle. L'abbé Bigaré la racheta en 1858 puis la revendit en 1863 au baron Paul Caruel de Saint-Martin sous la condition qu'elle retrouve sa vocation religieuse et ne soit pas transformée en habitation. Le nouveau propriétaire, puis son gendre le comte de Partz, entreprirent des restaurations ; des vitraux portant leurs armoiries furent posés à la fin du XIXe siècle et la charpente fut refaite. La chapelle revint au patrimoine de la paroisse en 1912, par l'action des descendants de la famille de Partz. Architecturalement, elle se distingue par un chevet à pans coupés et un décor flamboyant privilégiant les gâbles en accolade, les fleurons, les gargouilles et les cordelettes. La charpente reconstruite au XIXe siècle présente des engoulants et une poutre sculptée. Le vitrail représentant Notre-Dame porte les armoiries des familles Caruel et Green ; la chapelle comprend également une rosace et un chœur ornés de vitraux. Les statues, posées sur des consoles récentes installées en 2012, sont en matériaux variés : plâtre pour Notre-Dame et le Sacré-Cœur, terre cuite pour saint Félix, un ange, l'Enfant Jésus de Prague, saint Joseph et saint Vincent de Paul.

Liens externes