Chapelle du Loc'h à Peumerit-Quintin en Côtes-d'Armor

Eglise gothique Patrimoine religieux Chapelle gothique Clocher-mur

Chapelle du Loc'h

  • D20
  • 22480 Peumerit-Quintin
Chapelle du Loch
Chapelle du Loch
Crédit photo : Msansm1 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1160
Première mention du Loc’h
1504
Don de la famille Taret
XVe siècle
Dépendance de La Feuillée
1617
Déclaration des mazières
1697
Droits seigneuriaux
1930
Inscription monument historique
1961
Déplacement de l'autel
Années 1980
Restauration de la chapelle
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Chapelle du Loch (cad. C 170) : inscription par arrêté du 22 mars 1930

Personnages clés

Conan IV Seigneur ayant mentionné le Loc’h dans une charte en 1160.
Pierre de Keramborgne Commandeur revendiquant les commanderies du Louc’h et de Mael.
Guille Taret Donateur de la chapelle au début du XVIe siècle.
Sigismond Ropartz Visiteur ayant noté la présence d'écussons dans la chapelle au XIXe siècle.
Monseigneur Kervéadou Responsable de la consécration de l'autel en 1968.

Origine et histoire de la Chapelle du Loc'h

La chapelle du Loc’h se trouve à Peumerit-Quintin, près du hameau du Loc’h, dans les Côtes-d'Armor. Inscrite au titre des Monuments historiques le 22 mars 1930, elle conserve des sablières sculptées et deux autels issus, d'après les inscriptions, des restes d'un grand retable en granit. Le toponyme Loc’h est mentionné pour la première fois en 1160 dans la charte confirmative de Conan IV, qui atteste une donation an Luch en faveur des Hospitaliers. Au second quart du XVe siècle, le Loc’h dépend de la commanderie de La Feuillée, et le commandeur Pierre de Keramborgne revendique les commanderies du Louc’h et de Mael. Au milieu du XIXe siècle, la vitre du collatéral sud représentait encore saint Jean et portait l'inscription : « L'an mil IIIIcc IIIIxx XVI fut faict cest vitre et chapelle en l'endroit de Guille Taret, feu Guille Taret est mis ». Les membres de la famille Taret apparaissent comme donateurs ponctuels du Loc’h ; on lisait aussi sur un pilier de la porte du cimetière l'inscription « 1504. Y Taret FABRIQV ». Les commandeurs de Maël et du Loc’h possédaient un manoir proche de l'église ; une déclaration de 1617 mentionne de vieilles maziéres que l'on dit avoir été anciennement un château. Un acte de 1697 précise que la trève du Loc’h appartenait au commandeur, qui en détenait les droits seigneuriaux, les offrandes et le cimetière, et que la chapelle Saint-Thomas proche de Maël lui appartenait également. Lors de sa visite au bourg du Loc’h, Sigismond Ropartz note au milieu du XIXe siècle la présence, dans la maîtresse-vitre aujourd’hui disparue, d’un écusson fascé d’hermines et de gueules (Rostrenen) et d’un autre de gueules à la croix pleine d’argent (Malte), ainsi qu’un écusson mi-parti et fretté renvoyant au lignage des Quélen dans la baie du transept sud. En 1961, alors que la chapelle était fortement délabrée, l’autel sculpté de Saint-Jean-du-Loc’h fut déplacé dans l’église de Peumerit-Quintin ; il y fut consacré en 1968 par Monseigneur Kervéadou. Dégradée dès les années 1950, la chapelle a fait l’objet de campagnes de restauration menées par l’association « Les Amis de la chapelle du Loch » dans les années 1980, puis de travaux dans les années 1990.

Liens externes