Chapelle funéraire de la famille Le Cosquinot à Ancy-le-Franc dans l'Yonne

Chapelle funéraire de la famille Le Cosquinot

  • 89160 Ancy-le-Franc
Chapelle funéraire de la famille Le Cosquinot
Chapelle funéraire de la famille Le Cosquinot
Crédit photo : Auteur inconnu - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

2e quart XVIe siècle

Patrimoine classé

Chapelle funéraire de la famille Le Cosquinot : inscription par arrêté du 10 novembre 1925

Origine et histoire

La chapelle funéraire de la famille Le Cosquinot, située à Ancy-le-Franc (Yonne, France), a été construite en 1526 pour Jean Le Cosquyno, seigneur de Fulvy. À l'extérieur, la façade et les élévations portent plusieurs inscriptions gravées en lettres gothiques. Sur la corniche inférieure de la façade, à gauche de la porte, on lit : « L AN MVC XXVI CESTE CHAPELLE A ETE BASTIE/PER CRUCIS HOC SIGNUM/FUGIAT PROCUL OMNE MALIGNUM ATQUE PER HOC SIGNUM DA DEUS OMNE BONUM » ; à droite de la porte : « CRUCEM TUAM ADORAMUS/ET VENERAMUS DOMINE JESU CHRISTE SALVATOR/MUNDI ELEYSON/QUI IN CRUCE PASSUS ET DOMINE MISERERE NOBIS 1526 ». Sur la corniche supérieure de la façade figure l'inscription « GLORIA IN CHRISTO PRO NOBIS IN CRUCE PASSO DA PACEM VIVIS REQUIEM DA CHRISTE SEPULTIS », et sur la corniche de la porte : « INVIDIAM VIRTUTE PARA VINCASQUE FERENDO ». Les chapiteaux latéraux de la porte portent respectivement les lettres « IC » (gauche) et « LC » (droite), et un cartouche au‑dessus de la niche de la porte porte également « IC ». La corniche de l'élévation postérieure est gravée : « O CRUX AVE SPES UNICA REQUIESCANT IN PACE AMEN ». À l'intérieur, une plaque de fondation (h. 70, l. 113), encastrée dans le mur droit et inscrite en lettres gothiques, relate la fondation et la dédicace sous le titre de l'Exaltation de la Sainte Croix ; elle porte le texte suivant : « D. O. M. / AD HONOREM SANCTAE CRUCIS SUB EJUS EXALTATIONIS TITULO/PATRIS SUI IOANNIS LECOSQUYNO SCUTARII D (OMI) NI DE FULVY/IBI IAM AB ANNO M. D. XVIII IACENTIS ODONAE, ET IOANNAE, AVIAE/ET MATRIS, NECNON IN SUAM CONIUGIS NEPOTUMQUE SEPULTURA ; FILIUS EORUM UNICUS IOH (AN) NES LE COSQUYNO SCUTARIUS D (OMI) NUS DE/FULVY REGIUS PROCURATOR SUIS SUMPTIBUS SACELLUM HOC AEDI-/FFICARI CURAVIT. ANNO DOMINI M. D. XXVI. OBIIT PRIDIE HORAE/JUNII ANNI M. D. V. V. V. : DISTICON/HIC GENITOR MATRESQUE IACENT CLARUSQUE SACELLI/COSQUYNO FUNDATOR. PACE FRUANTUR. AMEN. » L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1925.

Liens externes