Chapelle Notre-Dame de Bon-Voyage et son oratoire à Plounérin en Côtes-d'Armor

Chapelle Notre-Dame de Bon-Voyage et son oratoire

  • 22780 Plounérin
Chapelle Notre-Dame de Bon-Voyage et son oratoire
Chapelle Notre-Dame de Bon-Voyage et son oratoire
Chapelle Notre-Dame de Bon-Voyage et son oratoire
Chapelle Notre-Dame de Bon-Voyage et son oratoire
Chapelle Notre-Dame de Bon-Voyage et son oratoire
Chapelle Notre-Dame de Bon-Voyage et son oratoire
Crédit photo : Crepi22 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIe siècle

Patrimoine classé

Chapelle (cad. AB 133) : inscription par arrêté du 31 mars 1926 ; Oratoire situé près de la chapelle : inscription par arrêté du 31 mars 1926

Origine et histoire

La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Voyage, à Plounérin (Côtes-d'Armor), se dresse en bordure de la route reliant Paris à Brest. Petit édifice de plan en L, elle comprend une salle rectangulaire formant la chapelle et un bras de transept dont le mur latéral est prolonge le mur de l'abside ; la surface de ce bras est sensiblement égale à celle de la nef. La fenêtre du chœur conserve le souvenir d'une composition de meneaux en pierre, et on conserve aussi les couronnements des contreforts du transept. Un cadran solaire est posé sur une pierre saillante, incrustée dans le pignon du transept. Devant la façade ouest, un oratoire, qui abritait vraisemblablement une statue aujourd'hui disparue, était autrefois précédé d'une fontaine à bassin ; la fontaine a été remplacée par une pompe adossée à un mur moderne et l'oratoire a été surmonté d'une pyramide. Selon René Couffon, la chapelle est mentionnée au XVe siècle, mais l'édifice actuel est relativement homogène et résulte de deux campagnes de construction rapprochées. La première concerne la chapelle primitive et, d'après la date portée sur un entrait retiré, renvoie à 1575 ; cet entrait avait été enlevé par M. Rouault, charpentier chargé des restaurations de 1960, au cours desquelles les sablières et les entraits ont été supprimés et les murs recouverts de ciment. La seconde campagne correspond à la chapelle seigneuriale, située entre la fin du XVIe siècle et le début du XVIIe siècle. Le lambris de couvrement refait en 2010 porte la date de 1728 relevée pendant les travaux. La chapelle appartenait aux seigneurs de Bruillac ; un acte de vente de 1618 indique que Jean du Chastel en prit possession. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 31 mars 1926. Des notices et ressources figurent dans les bases et observatoires consacrés au patrimoine religieux et aux monuments historiques, notamment Mérimée, Clochers de France et l'Observatoire du patrimoine religieux.

Liens externes