Chapelle Notre-Dame-de-Consolation de Thiézac dans le Cantal

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle

Chapelle Notre-Dame-de-Consolation de Thiézac

  • Rue de la Coste
  • 15450 Thiézac
Chapelle Notre-Dame-de-Consolation de Thiézac
Chapelle Notre-Dame-de-Consolation de Thiézac
Crédit photo : Dominique Robert REPERANT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
Fin du XIIe siècle ou début du XIIIe siècle
Construction initiale
XVe siècle
Restauration post-guerres
1667
Décor peint
XVIIe siècle
Construction de la chapelle
Seconde moitié du XVIIe siècle
Agrandissement et portail
1794
Temple de la Raison
30 décembre 1980
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Chapelle Notre-Dame de Consolation, y compris les peintures murales (cad. AP 102) : classement par arrêté du 30 décembre 1980

Personnages clés

Anne d'Autriche Reine qui aurait visité la chapelle en quête de bénédiction pour son fils.

Origine et histoire de la Chapelle Notre-Dame-de-Consolation

La chapelle Notre-Dame-de-Consolation se situe à Thiézac, dans le Cantal (région Auvergne-Rhône-Alpes). Ancienne chapelle de pèlerinage, elle paraît avoir été édifiée à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle. Elle a été restaurée au XVe siècle, vraisemblablement après les guerres qui dévastèrent la région. Selon la tradition orale, la chapelle aurait aussi été liée à une apparition de la Vierge et à la découverte d'une statuette, ce qui inspire une datation parfois avancée au XVe siècle. L'édifice fut agrandi vers l'ouest et percé d'un portail dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Il conserve un décor peint daté de 1667, restauré sous le Second Empire puis à nouveau vers 1930. Pendant la Révolution, ce lieu de pèlerinage fut déclaré « temple de la Raison de la Montagne » le 19 prairial an II (1794). La chapelle est classée au titre des monuments historiques par arrêté du 30 décembre 1980. L'édifice se compose d'une nef unique voûtée qui se termine par une abside en cul-de-four, fermée par une cloison contre laquelle est installé l'autel. L'absence de modénature rend toutefois difficile une datation architecturale précise, de sorte que la chapelle traduit la superposition d'époques et de fonctions religieuses.

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