Chapelle Notre-Dame-de-Consolation de Thiézac dans le Cantal
Patrimoine classéPatrimoine religieuxChapelle
Chapelle Notre-Dame-de-Consolation de Thiézac
Rue de la Coste
15450 Thiézac
Crédit photo : Dominique Robert REPERANT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune
Frise chronologique
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
Fin du XIIe siècle ou début du XIIIe siècle
Construction initiale
Construction initiale Fin du XIIe siècle ou début du XIIIe siècle (≈ 1295)
Édification de la chapelle de pèlerinage.
XVe siècle
Restauration post-guerres
Restauration post-guerres XVe siècle (≈ 1550)
Restauration après les guerres ayant dévasté la région.
1667
Décor peint
Décor peint 1667 (≈ 1667)
Création du décor peint, restauré plus tard.
XVIIe siècle
Construction de la chapelle
Construction de la chapelle XVIIe siècle (≈ 1750)
Érection de la chapelle Notre-Dame-de-Consolation.
Seconde moitié du XVIIe siècle
Agrandissement et portail
Agrandissement et portail Seconde moitié du XVIIe siècle (≈ 1775)
Agrandissement vers l'ouest et percement d'un portail.
1794
Temple de la Raison
Temple de la Raison 1794 (≈ 1794)
Déclaration comme « temple de la Raison de la Montagne » pendant la Révolution.
30 décembre 1980
Classement historique
Classement historique 30 décembre 1980 (≈ 1980)
Classement au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Chapelle Notre-Dame de Consolation, y compris les peintures murales (cad. AP 102) : classement par arrêté du 30 décembre 1980
Personnages clés
Anne d'Autriche
Reine qui aurait visité la chapelle en quête de bénédiction pour son fils.
Origine et histoire de la Chapelle Notre-Dame-de-Consolation
La chapelle Notre-Dame-de-Consolation se situe à Thiézac, dans le Cantal (région Auvergne-Rhône-Alpes). Ancienne chapelle de pèlerinage, elle paraît avoir été édifiée à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle. Elle a été restaurée au XVe siècle, vraisemblablement après les guerres qui dévastèrent la région. Selon la tradition orale, la chapelle aurait aussi été liée à une apparition de la Vierge et à la découverte d'une statuette, ce qui inspire une datation parfois avancée au XVe siècle. L'édifice fut agrandi vers l'ouest et percé d'un portail dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Il conserve un décor peint daté de 1667, restauré sous le Second Empire puis à nouveau vers 1930. Pendant la Révolution, ce lieu de pèlerinage fut déclaré « temple de la Raison de la Montagne » le 19 prairial an II (1794). La chapelle est classée au titre des monuments historiques par arrêté du 30 décembre 1980. L'édifice se compose d'une nef unique voûtée qui se termine par une abside en cul-de-four, fermée par une cloison contre laquelle est installé l'autel. L'absence de modénature rend toutefois difficile une datation architecturale précise, de sorte que la chapelle traduit la superposition d'époques et de fonctions religieuses.