Chapelle Notre-Dame de Crénénan à Ploërdut dans le Morbihan

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle gothique

Chapelle Notre-Dame de Crénénan

  • Crénénan
  • 56160 Ploërdut
Chapelle Notre-Dame de Crénénan
Chapelle Notre-Dame de Crénénan
Chapelle Notre-Dame de Crénénan
Chapelle Notre-Dame de Crénénan
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Chapelle Notre-Dame de Crénénan
Chapelle Notre-Dame de Crénénan
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Chapelle Notre-Dame de Crénénan
Chapelle Notre-Dame de Crénénan
Chapelle Notre-Dame de Crénénan
Chapelle Notre-Dame de Crénénan
Crédit photo : GO69 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIIe siècle

Patrimoine classé

Chapelle et sa fontaine de dévotion (cad. YI 37 ; YE 36) : inscription par arrêté du 29 juin 1998 ; Les quatre caves à boisson du pardon de la chapelle Notre-Dame de Crénénan, sises au lieu-dit Crénénan (cad. YC 17, 21, YI 36, 38) : inscription par arrêté du 24 juin 2020

Origine et histoire de la Chapelle Notre-Dame de Crénénan

La chapelle Notre‑Dame de Crénénan se situe à Crénénan, commune de Ploërdut (Morbihan), à 227 m d'altitude, sur une colline dominant la vallée du Scorff. Établie sur un site d'occupation ancienne d'époque gallo‑romaine, elle est dédiée au culte de la Vierge du Feu ; ses origines restent inconnues et la tradition orale les attribue tantôt aux Templiers, tantôt à l'ordre de Saint‑Jean de Jérusalem. L'édifice a un plan rectangulaire, une longue sacristie accolée au bas‑côté nord et un clocher‑porche ; aucun élément antérieur au XVe siècle n'y a été reconnu. Une campagne importante de travaux menée au deuxième quart du XVe siècle se lit dans le style de la porte méridionale en arc brisé et du remplage de la fenêtre maîtresse. Une seconde phase de construction est signalée par une inscription sur les sablières datée des années 1642‑1653, et une troisième intervient au XIXe siècle avec l'édification du clocher‑porche en 1843. Le décor intérieur est remarquable : les sablières sculptées en 1652, signées par Ian Le Bourois et portant l'inscription « FAICT PAR MOI IAN LE BOVROIS LAN 1652 », représentent un bestiaire pittoresque — on y distingue entre autres un âne joueur de biniou, un poisson menaçant un cheval, une femme et un goupil, ou un lièvre poursuivi par un chasseur. Les lambris de la voûte, peints par Le Corre, peintre pontivien, datent de 1716 et les peintures figurant des scènes de la vie de la Vierge côtoient des paysages fantaisistes. La tribune occupe tout le fond de la chapelle : sa première partie repose sur deux colonnes et elle a été complétée par un élément en bois de style néo‑gothique. Le clocher‑porche, de style néogothique et reconstruit en 1843, est une tour carrée de trois niveaux haute de 32,5 m ; il s'ouvre par un portail à arc en plein cintre surmonté d'un fronton triangulaire, présente des oculi aux deuxième niveau nord et sud, une niche occidentale abritant une statue de la Vierge, une chambre des cloches percée de baies en plein cintre et une flèche polygonale en pierre. Une fontaine de dévotion du XVIIe siècle complète le site de pèlerinage, encore important aujourd'hui. La chapelle et sa fontaine font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 29 juin 1998. Les peintures sur lambris ont été classées monuments historiques le 24 mai 1948, et le maître‑autel ainsi que le retable ont été classés objets le 23 juillet 1963. Quatre caves à cidre voisines, qui alimentaient autrefois les pèlerins lors du pardon, ont été inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 24 juin 2020.

Liens externes