Origines romanes XIIe siècle (≈ 1250)
Fragments de pierres sculptées romans réemployés dans les murs.
1291
Première mention écrite
Première mention écrite 1291 (≈ 1291)
La chapelle est attestée dans les sources écrites.
Fin XIIIe siècle
Construction actuelle
Construction actuelle Fin XIIIe siècle (≈ 1395)
Édification de la chapelle gothique actuelle.
XIXe siècle
Restauration du clocher
Restauration du clocher XIXe siècle (≈ 1865)
Réparation du clocher et fixation du nom actuel.
1932
Classement historique
Classement historique 1932 (≈ 1932)
Inscription au titre des monuments historiques.
1980
Restauration majeure
Restauration majeure 1980 (≈ 1980)
Début des travaux de restauration sous bail emphytéotique.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
La chapelle : inscription par arrêté du 4 octobre 1932
Origine et histoire de la Chapelle Notre-Dame de l'Ortial
La chapelle Notre-Dame de l'Ortial est située à Rots (Calvados), dans la vallée de la Mue, à un kilomètre de l'église paroissiale, sur un lieu autrefois appelé fief Siméon. Des fragments de pierres de remploi aux décors géométriques romans, intégrés dans les murs ouest, montrent qu'une chapelle existait déjà au XIIe siècle. La chapelle est attestée dans les sources écrites à partir de 1291 et son nom actuel s'est fixé au XIXe siècle. L'édifice actuel a été construit à la fin du XIIIe ou au début du XIVe siècle. Il appartenait, comme le bourg de Rots, à l'abbaye Saint-Ouen de Rouen, tandis que le patronage de l'église relevait de l'abbaye aux Hommes de Caen. Il constitue un exemple rare de « chapelle-annexe d'une église-mère » issu du maillage religieux ancien de la paroisse. La population l'appelait aussi « chapelle Saint-Siméon » et une messe y était célébrée lors de la fête de la Trinité ; de plus, de la fin du XIXe siècle à 1937 l'édifice a servi de lieu de sépulture à la famille propriétaire d'un manoir proche. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 4 octobre 1932. Après avoir été utilisée comme étable pendant environ vingt ans, la chapelle a fait l'objet en 1980 d'un bail emphytéotique de 45 ans, suivi d'importants travaux financés par des fonds publics et des associations de sauvegarde du patrimoine ; le clocher a été refait en 2007 et les vitraux restaurés en 2008. D'un point de vue architectural, l'édifice, de style gothique, intègre des éléments romans remontés en remplois. Le clocher, caractérisé par une arcade rare en Normandie, a été réparé au XIXe siècle. La nef, sans voûte, est rectangulaire et composée de deux travées ; une porte gothique ouvre dans le mur nord. La chapelle ne comporte pas de transept et est bâtie en calcaire local.