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Propriété de la commune
Frise chronologique
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
Fin du XVe siècle ou début du XVIe siècle
Construction de la nef
Construction de la nef Fin du XVe siècle ou début du XVIe siècle (≈ 1595)
Édification de la nef de la chapelle à cette période.
XVIIe siècle
Modifications architecturales
Modifications architecturales XVIIe siècle (≈ 1750)
Ouverture d'une fenêtre et reconstruction de l'aile nord.
Fin du XVIIe siècle ou début du XVIIIe siècle
Construction de la sacristie
Construction de la sacristie Fin du XVIIe siècle ou début du XVIIIe siècle (≈ 1795)
Ajout de la sacristie dans l'angle des vaisseaux.
1925
Inscription monument historique
Inscription monument historique 1925 (≈ 1925)
La chapelle est inscrite au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Chapelle de Locadour (cad. YE 47) : inscription par arrêté du 6 octobre 1925
Personnages clés
Katur (Cathur)
Compagnon de Cado et Goal, envoyé pour débarrasser le pays des insectes.
Guerec'h de Vannes
Comte ayant envoyé Katur auprès de l'ermite Gurthiern.
Pierre Toulhoat
Artiste ayant réalisé des bannières de processions en 1991.
Origine et histoire de la Chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté
La chapelle Notre-Dame de la Clarté de Locadour est située au lieu-dit Locadour, sur la commune de Kervignac (Morbihan). Le nom de Locadour renvoie à un certain Katur (Cathur) évoqué dans la "vita Gurthierni" et dans le cartulaire de Quimperlé. Selon cette tradition, Katur fut compagnon de Cado (Belz) et de Goal (Locoal) et envoyé auprès de l'ermite Gurthiern par le comte Guerec'h de Vannes pour débarrasser le pays des insectes qui décimaient les récoltes. La chapelle actuelle se compose de deux parties d'époques différentes. La nef date de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle. Au XVIIe siècle, une fenêtre fut ouverte dans le mur sud, près du chœur, lors de la mise en place d'un retable aujourd'hui disparu qui obstruait la baie orientale. Le chevet en moellon a été remonté après la Seconde Guerre mondiale et enduit de ciment ; son remplage semble avoir été repris à la fin du XIXe siècle. Des blasons, aujourd'hui disparus ou martelés, se trouvaient à la base du rampant sud de l'élévation ouest, au‑dessus de la porte sud et sur le bénitier ; ce dernier laisse apparaître une fasce surmontée de trois coquilles, pouvant évoquer la famille Lopriac. L'aile nord a probablement été rebâtie au XVIIe siècle en remployant la porte ouest et la fenêtre est du XVe siècle ; on note toutefois une différence de mise en œuvre entre les deux murs gouttereaux, à l'ouest en moellon régulier, à l'est en moellon plus irrégulier. Le mur percé de l'arcade donnant accès à cette aile nord conserve des traces d'une arcade plus ancienne et plus haute. La sacristie, construite à la fin du XVIIe siècle ou au début du XVIIIe siècle, occupe l'angle formé par les deux vaisseaux. Le clocher présente des pinacles et des gargouilles, et un escalier ménagé dans le rampant nord permet d'y accéder. Une fontaine moderne a été remontée au nord‑est du chœur, à l'écart de l'édifice. La chapelle est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 6 octobre 1925. Le mobilier comprend notamment des bannières de processions datées de 1991 et réalisées par Pierre Toulhoat.