Crédit photo : Jean-Charles GUILLO - Sous licence Creative Commons
Propriété privée
Frise chronologique
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XVe siècle
Création troglodytique
Création troglodytique XVe siècle (≈ 1550)
Les structures troglodytiques et la chapelle sont établies à même la roche.
XVIe siècle
Aménagements supplémentaires
Aménagements supplémentaires XVIe siècle (≈ 1650)
Seconde phase d'aménagement de l'ensemble.
1822
Première mention écrite
Première mention écrite 1822 (≈ 1822)
La chapelle est mentionnée dans les sources le 27 décembre.
XIXe siècle
Restauration et reconnaissance
Restauration et reconnaissance XIXe siècle (≈ 1865)
Troisième phase d'aménagement et inscription aux monuments historiques en 1954.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Chapelle et logis troglodytiques de Notre-Dame-de-Lorette (cad. XK 16) : inscription par arrêté du 21 octobre 1954
Personnages clés
Jeanne d'Arc
Selon une tradition populaire non vérifiée, elle aurait trouvé refuge à l'ermitage en 1429.
Origine et histoire de la Chapelle Notre-Dame-de-Lorette
La chapelle et le logis troglodytiques de Notre-Dame-de-Lorette forment un petit ermitage creusé en partie dans la roche et en partie construit, situé sur la commune de Saint-Épain, dans la vallée de Courtineau, au lieu-dit La Grange aux Dîmes, en Indre-et-Loire. Les structures troglodytiques ont été établies au cours du XVe siècle ; la chapelle elle-même est taillée à même la roche vers la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle, mais elle n’est mentionnée dans les sources qu’au XIXe siècle, notamment le 27 décembre 1822. La construction de l’ensemble aurait été réalisée par un ermite, puis a connu une seconde phase d’aménagement au XVIe siècle et une troisième au XIXe siècle. Le site, proche d’une ancienne carrière de plan trapézoïdal et constitué de tuffeau jaune formé au Turonien supérieur, se trouve aussi à proximité d’une source qui alimente une fontaine dédiée à saint Marc. Les lieux ont suscité une tradition populaire selon laquelle Jeanne d’Arc aurait trouvé refuge à l’ermitage lors de sa traversée de la Touraine en 1429 ; cette tradition demeure non vérifiée et fait l’objet de débats. La chapelle a été jusqu’à une époque récente l’objet de pèlerinages annuels et l’ermitage accueille encore un rassemblement le premier dimanche d’octobre. L’ensemble a été inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté ministériel du 21 octobre 1954. Architectoniquement, la chapelle est presque entièrement creusée ; seule la partie sud fait partie d’une construction rectangulaire maçonnée qui abrite l’autel et se termine par une croix. La voûte, réalisée dans la roche, est décorée sur toute sa longueur d’un relief en forme de croix et se prolonge par deux arcades en plein cintre sculptées dans les parois. Le linteau d’accès est surmonté d’un ornement en forme de croissant inversé. L’écu sculpté dans l’écoinçon séparant les deux arcs du fond est soutenu par deux anges agenouillés ; au-dessus figurent la Trinité représentée par le Père éternel, un Saint Sépulcre et le Saint-Esprit. L’autre arcade porte un écusson à fond sombre orné d’un croissant d’argent. Le logis du chapelain est entièrement taillé sous la roche ; il comprend deux pièces et est fermé par un mur extérieur percé d’une porte et d’une fenêtre. Les vestiges se situent sur les marges sud-est de Saint-Épain, quasi limitrophes de la partie nord de la commune voisine de Sainte-Maure-de-Touraine.