Construction initiale XVIe siècle (≈ 1650)
Première campagne de construction de la chapelle.
XVIIe siècle
Restauration post-guerres
Restauration post-guerres XVIIe siècle (≈ 1750)
Restauration majeure après les guerres de Religion.
XIXe siècle
Remplacement du chevet
Remplacement du chevet XIXe siècle (≈ 1865)
Démolition et reconstruction du chevet au début du XIXe siècle.
1956
Inscription historique
Inscription historique 1956 (≈ 1956)
La chapelle est inscrite aux monuments historiques.
1985
Restauration récente
Restauration récente 1985 (≈ 1985)
Campagne de restauration de la chapelle.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Chapelle Notre-Dame-de-Roumé (cad. D 166 (1ère feuille) ) : inscription par arrêté du 6 septembre 1956
Origine et histoire de la Chapelle Notre-Dame-de-Roumé
La chapelle Notre‑Dame‑de‑Roumé, isolée en bordure de la D120 à un kilomètre au sud de Cieutat, est implantée sur un monticule et entourée d'un muret de pierres sèches. Selon la tradition locale, son origine est ancienne et son nom évoquerait soit la mémoire d'un établissement romain, soit la « Cami roumiou », route empruntée par les pèlerins de Saint‑Jacques. L'édifice, de plan trapézoïdal, mesure environ 16 mètres de long sur 6 de large et se termine par un chevet à trois pans. La maçonnerie mêle pierre de taille, moellons et galets, témoignant de remaniements d'interprétation difficile. Sur la face nord et à l'ouest de l'entrée actuelle, un chrisme est enchâssé au‑dessus de la trace d'une ancienne ouverture en accolade. La façade ouest forme un clocher‑mur accueillant une unique cloche. À l'intérieur, la couverture est une fausse voûte en lames de bois peint ; le sol est dallé d'anciens carreaux de terre cuite. L'autel est orné d'un retable d'esprit XVIIIe siècle et, vers le pignon ouest, une tribune en bois porte des bancs disposés en gradins. Le mobilier classé comprend le retable et la statue de la Vierge à l'Enfant, le pupitre d'autel, la croix d'autel et les canons d'autel. D'après les sources, la chapelle a connu plusieurs campagnes de construction aux XVIe et XIXe siècles ; elle aurait peut‑être été détruite à la suite des guerres de Religion puis largement restaurée au XVIIe siècle, et le chevet ancien a été démoli et remplacé au début du XIXe siècle. L'édifice a été inscrit aux monuments historiques en 1956 et restauré en 1985. On remarque encore, en contrebas du chevet à trois pans, un porche latéral avec une ancienne porte murée surmontée d'un chrisme, ainsi qu'un oratoire extérieur et la nef qui conduisent au retable et à la Vierge à l'Enfant.