Chapelle Notre-Dame-des-Douleurs de Peillon dans les Alpes-Maritimes

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle

Chapelle Notre-Dame-des-Douleurs de Peillon

  • Camin de la Madona
  • 06440 Peillon
Chapelle Notre-Dame-des-Douleurs de Peillon
Chapelle Notre-Dame-des-Douleurs de Peillon
Chapelle Notre-Dame-des-Douleurs de Peillon
Chapelle Notre-Dame-des-Douleurs de Peillon
Chapelle Notre-Dame-des-Douleurs de Peillon
Chapelle Notre-Dame-des-Douleurs de Peillon
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

4e quart XVe siècle

Patrimoine classé

Chapelle (cad. A 463) : classement par arrêté du 27 mars 2000

Origine et histoire de la Chapelle Notre-Dame-des-Douleurs

La chapelle Notre‑Dame‑des‑Sept‑Douleurs, dite des Pénitents blancs, se situe sur la commune de Peillon, dans les Alpes‑Maritimes. Sa construction remonte au XVe siècle : certaines sources la placent au milieu du siècle, d'autres dans le dernier quart du XVe siècle. Des remaniements importants ont été effectués aux XVIe et XVIIe siècles, notamment sur la nef et la sacristie. La nef, vraisemblablement charpentée à l'origine, est aujourd'hui couverte d'un berceau à lunettes, tandis que le chœur est voûté en berceau plein cintre. Une confrérie des Pénitents blancs, fondée probablement à la même époque que la chapelle, se réunissait d'abord dans l'église du château de Peillon puis semble être devenue propriétaire de l'édifice ; les registres survivants permettent de situer cette appropriation vers 1661. C'est alors que la confrérie fit agrandir la chapelle en ajoutant une courte nef, plus haute et plus large que l'édifice primitif. Le chœur avait été décoré dès la fin du XVe siècle par un ensemble de peintures murales à la détrempe, datées selon les sources vers 1490–1495, et attribuées à Giovanni Canavesio, peintre piémontais actif dans les Alpes du Sud à la même époque. Le programme pictural, essentiellement consacré à la Passion du Christ, comprend sur la voûte huit scènes — le Christ au Jardin des Oliviers, le baiser de Judas, le Christ devant Caïphe, la flagellation et le reniement de saint Pierre, les outrages infligés au Christ, le couronnement d'épines, le Christ devant Pilate et la pendaison de Judas — et, sur le chevet, une Pietà au centre surmontée de la Crucifixion avec Marie et Jean, encadrée par saint Antoine à gauche et sainte Pétronille lisant à droite. Ces peintures paraissent dériver de celles de la chapelle Notre‑Dame‑des‑Fontaines ; selon Marc Thibout, elles leur sont légèrement antérieures. L'édifice est classé au titre des monuments historiques depuis le 27 mars 2000.

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